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J’ai testé: un mois sans alcool

Suite à deux semaines de vacances où chaque soirée fut célébrée d’un apéro à rallonge, j’ai pris la décision de mettre mon foie au vert. Histoire que mon teint, lui, le soit moins.

Une résolution adoptée pendant la belle saison, explosive en terrasses, barbecues et autres festivités. La remarque de mes proches à cette annonce ? « Mais enfin, pourquoi en été ? » Pour me prouver que j’en suis capable.

Première soirée test, une chance, la carte de l’Amour fou, à Bruxelles, est spécialisée en cocktails sans alcool. Le mojito mejico devient mon nouvel ami. Une copine signale qu’elle n’a plus bu d’alcool depuis… six ans! Je me sens moins seule et passe un excellent moment. Le lendemain, je me verse un jus de framboise dans un verre de vin. L’illusion du cérémonial fonctionne tel un placebo. Première terrasse. Mon pote a déjà commandé. Une bière. Quand je demande un Perrier-cassis, il sourit, et m’avoue que pour des raisons médicales, il a stoppé l’alcool durant trois semaines : les plus longues de sa vie… Mais reconnaît que les réveils étaient plus « pump it up ! ».

De fait, malgré mes cinq heures de sommeil, je reste opé’ tout le lendemain. Mieux, ma balance – qui affiche un kilo en moins en fin de semaine – double ma motivation. Finalement, malgré la tentation constante, je me surprends à trouver cela plutôt facile. Seul bémol : la fatigue que je sens poindre plus rapidement… Et qui me fait quitter les soirées avant tout le monde (inédit !)

Après trois semaines de cure, en plein festival, face à un verre de soft qui sent… la bière (!), ma volonté s’envole. Je bois deux blanches avec délectation. Pour reprendre mon défi une dernière semaine. Easy.

Par Valentine Van Gestel

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