Le bien-être, de plus en plus moteur de vos vacances

Le « tourisme du bien-être » a connu une croissance à deux chiffres en 2013 (+12%), ses revenus atteignant 500 milliards de dollars, a indiqué un responsable du secteur en ouverture du « plus important rassemblement » du genre, de mercredi à vendredi à Marrakech, au Maroc.

Près de 500 participants –hôteliers, tours opérateurs, gestionnaires de spas– d’une quarantaine de pays se retrouvent pour renforcer la valorisation de l' »un des secteurs à plus forte croissance du tourisme mondial », selon ses organisateurs.

L’an dernier, le chiffre d’affaires du tourisme du bien-être a atteint quelque 500 milliards de dollars soit 15% des dépenses touristiques à travers le monde, a relevé le co-président du Global spa and wellness summit » (GSWS), Neil Jacobs, cité par l’agence marocaine MAP.

« Ce segment progresse 50% plus vite que le tourisme de manière générale », a-t-il ajouté, en s’appuyant sur une récente étude américaine.

Le Maroc, qui s’est fixé comme objectif d’atteindre les 20 millions de touristes par an à l’horizon 2020 contre 10 millions actuellement, a les atouts pour devenir une « grande marque » dans ce domaine, a encore relevé M. Jacobs.

En 2013, le royaume a déjà attiré dans ce cadre quelque 2,2 millions de visiteurs et il est le pays de la région Moyen-Orient et Afrique du nord à la plus forte croissance ces dernières années (+67% depuis 2007). Il peut s’appuyer, entre autres, sur sa proximité avec l’Europe ainsi que sur « ses pratiques et rituels ancestraux comme le hammam », a souligné le président du directoire de la Société marocaine d’ingénierie touristique (Smit), Imad Barrakad.

Mais cette « niche reste sous-exploitée », a affirmé ce responsable local au quotidien L’Economiste.

Il a relevé que son organisme avait lancé « un chantier stratégique » et identifié « quatre produits phare: le thermalisme, la thalassothérapie, le spa (…) et enfin la sablothérapie ».

M. Barrakad a par ailleurs tenu à différencier le tourisme du bien-être du tourisme médical. Les deux secteurs constituent plutôt des « offres complémentaires », a-t-il dit.

Au Maroc, le tourisme est le deuxième contributeur du PIB, derrière l’agriculture, à hauteur de 8-10%. En 2013, son chiffre d’affaires a atteint près

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