Le yoga fait désormais partie du patrimoine immatériel de l’Humanité de l’Unesco

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Le yoga, né en Inde et populaire dans le monde entier, a été inscrit jeudi au patrimoine culturel immatériel de l’Humanité par un comité de l’Unesco réuni à Addis Abeba qui a clos l’examen des candidatures avec une douzaine de nouveaux admis.

« La philosophie derrière la pratique ancienne du yoga en Inde a influencé de nombreux aspects de la société indienne », note dans un communiqué l’organisation de l’ONU pour la science et la culture, dont le siège est à Paris.

Pratiqué à « tous les âges, sans discrimination de sexe, de classe ou de religion », il « associe des postures, de la méditation, une respiration contrôlée, des récitations de paroles et d’autres techniques visant à épanouir l’individu, à atténuer les douleurs et permettre un état de libération », résume l’Unesco.

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Le yoga fait désormais partie du patrimoine immatériel de l'Humanité de l'Unesco
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Le yoga fait désormais partie du patrimoine immatériel de l'Humanité de l'Unesco
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Le comité de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de l’Humanité, qui siège depuis le 28 novembre et jusqu’au 2 décembre en Ethiopie, a notamment inscrit mercredi la bière belge et la rumba cubaine sur cette liste qui permet de valoriser les différents types de patrimoine vivant (danse, musique, gastronomie, fêtes ou festivals…).

Il a terminé jeudi après-midi son examen des candidatures à la Liste représentative qui compte désormais un total de 366 éléments, après l’addition des derniers entrants, au nombre d’une douzaine.

La Charrería, une pratique traditionnelle des communautés mexicaines d’éleveurs de bétail remontant au XVIe siècle ainsi que la Fête des Vignerons de Vevey, en Suisse, figurent au nombre de ces dernières inscriptions.

Ont aussi été consacrés les çinis de Turquie, des carreaux traditionnels de faïence et de céramique décorés de motifs colorés, le palov, un plat traditionnel ouzbek et l’Oshi Palav (pilaf), « roi des plats » au Tadjikistan ainsi que des traditions slovène, slovaque, roumaine…

La création de la Liste il y a dix ans reflète une évolution du concept de patrimoine – longtemps réduit aux châteaux et peintures européennes – et permet « à des pays qui ne se sont pas exprimés par l’architecture, de mettre en avant leurs pratiques culturelles », selon Tim Curtis, secrétaire de la convention de l’Unesco pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.

Y figurer sert surtout de faire-valoir et peut, dans certains cas, entraîner un soutien financier ou logistique de l’Unesco à des pays qui ont de la peine à protéger par eux-mêmes ces pratiques.

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