Valentine a testé le mimi lift, ou l’auto-lifting

© Valentine Van Gestel

Si je savais qu’il était possible d’arrêter de fumer ou de grignoter grâce à l’auriculothérapie, j’ignorais qu’on pouvait également se déstresser et se faire un… auto-lifting ! C’est pourtant l’objectif double du « mimi lift », particulièrement réputé au Japon.

En acupression, les différents points du pavillon de l’oreille correspondent aux différents organes du corps. Pour laisser s’exprimer le chi, il suffit de les stimuler. Sauf qu’avec plus de trente points différents, difficile pour un novice de distinguer celui du nerf sciatique de celui de l’utérus !

Valentine a testé le mimi lift, ou l'auto-lifting
© Valentine Van Gestel

Mais depuis quelques mois, Naoko, Japonaise établie en Belgique depuis dix-sept ans, propose ce soin, outre dans son propre salon, aussi chez Marianne Gray, tous les lundis. Son français est teinté d’un accent anglo-japonais, et sa sympathie immédiate.

Elle commence par repérer les quatre lignes des méridiens sur mon crâne, puis applique une crème à base de minéraux, « spéciale pour énergie », à la racine des cheveux. Ensuite, avec une pression soutenue, elle glisse vers l’arrière. Sur le moment, c’est plutôt désagréable, mais ensuite, l’impression de légèreté est étonnante.

Valentine a testé le mimi lift, ou l'auto-lifting
© Valentine Van Gestel

Elle fait de même derrière mon oreille, « c’est là que toute la mauvaise énergie se loge », et remarque mon mini tattoo juste en dessous. Cela semble la contrarier. « L’encre, ce n’est pas bon pour les méridiens. »

Elle me masse les épaules et la nuque. Repère un blocage du côté droit. « C’est lié à la famille, les amis ou le soi. » Si cela avait été à gauche, cela aurait été le travail. Elle insiste avec son coude pour le débloquer.

Après chacun de ses gestes, elle regarde le reflet de mon visage dans le miroir. Pour voir s’il s’éclaire. A l’aide d’une machine au doux nom de « coco locator », elle cherche mon shen men, « la porte du ciel », le fameux point antistress. Buzz de coco. Avec une petite pince, elle y place une mini diode, avec d’un côté une boule en céramique qui va stimuler ledit point, et de l’autre un petit diamant Swarovski pour l’aspect esthétique. Je peux choisir la couleur.

Valentine a testé le mimi lift, ou l'auto-lifting
© Valentine Van Gestel

Comme j’hésite, elle me demande de fermer les yeux et de choisir deux pierres à l’aveugle. Une bleue et une orange. Me voilà ornée de quatre diodes (deux pour chaque oreille) qui resteront entre deux et trois semaines. Comme elles sont logées à l’intérieur, c’est plutôt discret. Même si j’avais repéré celle de Naoko en entrant.

Les deux premiers jours, j’ai du mal à ne pas les retirer tant elles me « chatouillent ». Le troisième, je les oublie, et les touche instinctivement, à chaque contrariété. Mais au bout de dix jours, je les retire, agacée.

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