Cécile de France, le plaisir de jouer

En décembre prochain, elle sera à l’affiche de Casse-Tête chinois de Cédric Klapisch, dans lequel elle retrouve la bande de L’Auberge espagnole pour vivre la crise de la quarantaine. En attendant, l’actrice tourne sur les scènes belges avec Anna, une pièce inspirée d’un téléfilm musical des années 60 à la BO signée Serge Gainsbourg.

Du 21 au 23 novembre au théâtre de la Place à Liège, du 26 au 30 novembre au théâtre de Namur, Les 3 et 4 décembre aux beaux-arts de Charleroi. anna-le-spectacle.com

En décembre prochain, elle sera à l’affiche de Casse-Tête chinois de Cédric Klapisch, dans lequel elle retrouve la bande de L’Auberge espagnole pour vivre la crise de la quarantaine. En attendant, l’actrice tourne sur les scènes belges avec Anna, une pièce inspirée d’un téléfilm musical des années 60 à la BO signée Serge Gainsbourg. Qu’est-ce qui vous a plu dans le projet théâtral Anna ?

Je suis tombée amoureuse du film de Pierre Koralnick qui inspire ce spectacle, du travail de l’actrice Anna Karina à l’écran, de la musique… C’était un challenge puisque je ne suis pas musicienne. Mais en bossant, on y arrive toujours.

Chanter, c’est…

Une question de confiance en soi… Ce que j’ai dû travailler. Certes, j’avais abordé le chant dans Soeur Sourire mais j’ai découvert avec Anna le plaisir de chanter. Les paroles de Gainsbourg sont comme des bonbons, chaque mot est savoureux en bouche.

Serge Gainsbourg, c’est…

Un génie absolu et un grand poète. Son rapport à l’amour, à la femme, à la sexualité… Son univers est entier et formidable.

Théâtre ou cinéma ?

J’apprécie la chance de pouvoir passer de l’un à l’autre. Au théâtre, il y a une plus grande liberté d’expression. On peut aller dans l’abstrait alors qu’au cinéma, on est dans le réalisme. Ce sont des exercices différents mais le bonheur est identique : si je joue, c’est pour le public, qu’il soit face à moi ou derrière un écran.

Le trac, vous connaissez ?

Bien-sûr, mais il s’agit d’un trac positif. Mon truc pour le surpasser : être dans le plaisir. Pour Anna, l’équipe est composée de gens que j’adore, des vieux copains d’école. Il suffit que je pense qu’on va passer un bon moment pour que la peur s’envole.

Un rôle que vous rêveriez de jouer ?

Je ne suis pas dans le fantasme. Je vis le moment présent et il y a toujours quelque chose qui me plaît qui finit par arriver.

La chose la plus difficile dans votre métier ?

L’exigence ! Vous devez toujours être parfaite, à la hauteur de l’image qu’on vous colle… Mais ça s’apprend. Certes, on peut aussi être entraîné dans une spirale négative, mais plutôt à cause de la célébrité, pas du job, qui lui est passionnant.

La Belgique…

Quand j’y reviens, je suis heureuse de retrouver mes racines et une certaine simplicité… En même temps, j’ai reçu un accueil chaleureux en France, je m’y sens aimée. J’y ai ma maison, ma vie… Je ne me vois pas quitter tout cela.

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