Galler et Lespagnard mettent leurs oeufs dans le même panier

© ARNAUD DE HARVEN

On ne badine pas avec les oeufs. Ni avec les lapins et encore moins avec les cloches. Et Pâques, placé sous le signe du chocolat, ne peut pas finir en eau de boudin, Jean Galler et Jean-Paul Lespagnard veillent au grain.

Le premier a donné carte blanche au second, avec un défi à la clé : réinventer ce symbole du cycle de la vie, puissant et païen, avant d’avoir été récupéré par le christianisme.

Il n’est pas interdit de se dire que posséder les mêmes racines liégeoises a compté pour beaucoup dans ce valeureux rapprochement. Mais pas seulement, tant le chocolatier et le créateur partagent un même humour, une même gourmandise, une même créativité et une certaine belgitude incarnée.

Dans le curriculum vitae de Jean Galler, on trouve un titre de meilleur apprenti de Belgique, à 16 ans, des débuts dans la pâtisserie familiale fondée par le grand-père en 1930 et les fondations de la maison en 1976, cela fait donc quarante ans que, bonne pâte, il fait dans les plaisirs gourmands avec force tablettes, barres, pralines, chats et autres gâteries.

Dans le parcours de Jean-Paul Lespagnard, on retiendra son succès au Festival d’Hyères en 2008, ses défilés parisiens dès mars 2011, ses costumes pour la scène et ses collections inventives qui combinent art, artisanat, folklore populaire et passion pour le vêtement de travail.

Traduit en oeuf, cela prend la forme d’un écrin patchwork à 27 combinaisons et motifs géométriques inspirés par la tradition roumaine. Si jamais Pâques était au tison, la faute à Noël au balcon, on n’en aura cure grâce à ces douceurs et à leur emballage emballant.

www.galler.com

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