Haribo bonbons : success-story familiale

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Le patron du numéro un de la confiserie en Europe transmet le flambeau à ses deux neveux. On est soulagé pour le futur des Tagada.

Tagada, Car-en-Sac et Dragibus ne sont pas prêts de disparaître. A 87 ans, Hans Riegel, fils du fondateur homonyme de Haribo, a cédé le pouvoir cette semaine à deux neveux, Hans-Guido et Hans-Arndt, âgés respectivement de 44 et 42 ans. Cette famille de Bonn a créé la marque de confiserie en 1920. C’est Hans Riegel père qui avait décidé de son nom: « Ha » pour Hans, « Ri » pour Riegel et « Bo » pour Bonn.

Aujourd’hui, 100 millions de mini-oursons sortent des usines. Le numéro un du bonbon en Europe exporte dans 110 pays génère chaque année entre 1,5 et 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, surpassant ses principaux concurrents La Pie qui chante, Krema et Carambar. « Haribo c’est beau la vie, pour les grands et les petits » ou en Allemagne, « Haribo fait la joie des enfants -et des adultes également », sont des slogans immuables depuis des décennies.

1 kilo de bonbons contre 10 kilos de marrons Saviez-vous qu’à Bonn, chaque année en octobre, les enfants peuvent venir échanger chez Haribo des marrons et des glands ramassés dans les bois contre des bonbons? En 2009, 15.000 petits et grands gourmands ont patienté jusqu’à une demi-journée. Une tradition qui remonte à 1936. A l’époque, le rituel permettait à Hans Riegel de nourrir le gibier de sa propriété.

Haribo offre aujourd’hui un kilo de bonbons contre dix kilos de marrons ou cinq kilos de glands. Pour faire face au succès, l’entreprise limite les quantités… à 50 kilos de glands et marrons par personne.

Weekend.be avec L’Express.fr

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