Le fritkot, reconnu chef d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie Bruxelles

Friterie 1900 à Bruges © Flickr / generatorrr

La culture du « frikot » est désormais reconnue comme chef d’oeuvre du patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, a indiqué la ministre de la Culture Alda Greoli, lors du lancement de la 6e édition de la semaine de la Frite, mercredi à Eghezée (Namur).

Une étape primordiale en vue d’acquérir une reconnaissance à l’UNESCO puisque ce patrimoine doit d’abord être reconnu par les trois communautés du pays.

« La frite est un phénomène gastronomique et sociétal (…) et faire entrer cette tradition culinaire au patrimoine oral et immatériel de la Fédération Wallonie-Bruxelles consacre un véritable écosystème reposant notamment sur l’artisanat et le savoir-faire transmis de génération en génération », a indiqué la ministre, précisant que seule la Communauté germanophone devait encore reconnaitre la culture du « fritkot ».

L’annonce s’inscrit dans le cadre du lancement de la semaine de la Frite organisée du 28 novembre au 4 décembre. A cette occasion, la campagne mettra en avant le savoir-faire wallon, au travers d’un logo « Friterie de chez nous » permettant aux consommateurs d’identifier les friteries « traditionnelles et authentiques ». L’utilisation de pommes de terre fraîches de Wallonie et la vente de frites en cornet ou en barquette à emporter font partie des critères d’attribution de ce logo. « Au travers de cette semaine, l’objectif est de soutenir un secteur économique non délocalisable, mais aussi les circuits courts et un savoir-faire unique », a rappelé René Colin, ministre wallon de l’Agriculture.

La Belgique est leader mondial de la transformation de la pomme de terre avec plus de deux millions de tonnes transformées par an dans le sud du pays et 40.000 hectares consacrés à sa culture en Wallonie.

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