Le whoopie pie, c’est quoi?

© Jérôme Galland / Aleph pour L'Express Styles

Nouvelle coqueluche sucrée made in USA, il pourrait bien détrôner le fameux cupcake. Il débarque chez nous.

Nouvelle coqueluche sucrée made in USA, il pourrait bien détrôner le fameux cupcake. Il débarque chez nous.
De trois choses l’une. Soit: 1.vous êtes amish; 2.vous vivez à Brooklyn; 3.vous tenez un blog culinaire. Peu de chances, sinon, que vous ayez entendu parler du whoopie pie.

Pressenti par la « foodosphère » comme le nouveau cupcake (vous savez, ces muffins couronnés d’un glaçage pastel sursucré), c’est une soucoupe volante composée de deux disques bombés, à l’origine au chocolat, enserrant une garniture au beurre et sucre glace parfois agrémentée de crème de marshmallow.

Ce n’est donc pas un pie (tourte), ce serait plutôt un gâteau, voire un sandwich. Ce dernier terme s’appliquant aux Etats-Unis également à la chose sucrée. Né en terre amish, entre la Pennsylvanie et le Maine, son petit nom d’origine était hucklebuck. Les femmes réservaient cette surprise à la lunch box de leurs fermiers de maris. La légende voudrait qu’après une matinée de labeur, en bons Américains, ils se soient écriés « Whoooooopee! » à cette heureuse découverte. Moins mignard que le cupcake, le rustique whoopie a, depuis deux ans, pris des allures plus urbaines.

A New York, chez Magnolia Bakery, le temple du gâteau fait maison, ils partent comme des petits pains. Et les branchés de Brooklyn, prêts à embrasser la moindre relique estampillée Americana, s’emballent pour les douzaines de variantes que propose Emily Isaac dans sa pâtisserie Trois Pommes, à Park Slope. Il en va de même à Chicago, San Francisco et… Londres. Harrod’s a été le premier à dégainer, talonné par Marks & Spencer, qui en a vendu 20.000 en quatre jours, lors de son lancement au printemps 2010. Et par chez nous? Toujours sur la brèche, Rebecca Bellity, créatrice de Cupcakes & Co à Paris, a flairé le next big thing chez des amis new-yorkais, sans avoir pour autant immédiatement cédé au charme: « Pour être honnête, je n’ai pas adoré! J’ai trouvé la chose trop sucrée, sans grand intérêt. Du coup, j’ai retravaillé légèrement les recettes. J’ai banni la crème de marshmallow et j’ai « désucré » le biscuit ; ce qui ne m’empêche pas de proposer des variantes fantaisistes, mais toujours le plus bio possible. »

C’est donc maintenant qu’il faut faire connaissance avec l’ami whoopie. Dans quelques mois, il sera de bon ton de le trouver aussi écoeurant que… daté. Et nous serons les premiers à nous en détourner. Souvent foodie varie.

Par Elvira Masson, Lexpress.fr Styles

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