Qu’y aura-t-il demain dans notre assiette ?

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Stagiaire Le Vif

Le 26e festival international de la science se tient à Édimbourg et tourne autour de la nourriture du futur. Tour de table de ce qu’il y aura demain dans nos assiettes.

La croissance exponentielle de la population mondiale et les craintes liées aux effets du réchauffement climatique sur les réserves de nourriture nécessitant à tout prix des innovations en matière culinaire poussent aujourd’hui les scientifiques et les nutritionnistes à expérimenter toutes sortes de concepts afin de mettre au point des solutions durables, toutes plus appétissantes les unes que les autres. L’évènement mettra donc l’accent sur les nouvelles façons d’alimenter de manière durable et responsable les populations mondiales.

Révolution et nouvelles techniques

Exit la pâtisserie classique puisque des pâtisseries peuvent désormais être confectionnées à partir d’une imprimante 3D de même que l’on pourra apercevoir dans les allées les premiers steaks imprimés à partir de viande produite en laboratoire ou de protéines d’insectes reconstituées. La texture, la couleur, la forme des ingrédients sont aussi en passe d’être révolutionnées et leurs effets sur les saveurs sont au coeur des observations actuelles. Par exemple, un drôle d’équipement permet de tester le goût d’une bière bue au son d’un air de musique. Il sera aussi possible de goûter à des cocktails hi-Tech qui risquent de bouleverser les papilles gustatives ou encore d’explorer les effets toxiques et psychotropes de certains aliments et boissons dans l’atelier du chapelier fou d’Alice au Pays des merveilles

Pour Amanda Tyndall, l’organisatrice de l’évènement, ce qui constitue la toile de fond du festival c’est l’idée que la science fait partie intégrante de notre vie quotidienne, de notre santé et notre style de vie. Aux merveilles de l’Univers en passant par les grands défis mondiaux, elle est partout présente. « Notre Gastrofestival 2014 célèbre la nourriture, que nous aimons tant, et surtout le fait qu’en mangeant, nous ingérons aussi une grande quantité d’aliments que l’on doit à la science sans nécessairement en avoir conscience », a-t-elle déclaré.

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