Auberge du Margotin, régional de l’étape efficace

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

C’est le genre de plaisir que l’on aime s’offrir de temps à autre : aller déguster une bière dans ses pénates, au coeur de la région qui la porte.

Auberge du Margotin, 183, rue Grande, à 7971 Basècles. Tél. : 069 56 14 24. www.auberge-margotin.com Ouvert tous les jours de midi à 14 heures et de 19 à 21 heures.

C’est le genre de plaisir que l’on aime s’offrir de temps à autre : aller déguster une bière dans ses pénates, au coeur de la région qui la porte.

La bière en question, c’est la Diôle, une perle signée par la Brasserie des Carrières. Au programme, ancrage local – notamment par le biais d’un malt d’orge produit à Basècles – et signature gustative réelle.

Pour l’apprécier, on s’est rendu à l’Auberge du Margotin, qui a pris ses quartiers dans une ancienne grange. Le restaurant a des allures de  » backroom « , on y accède en passant par une taverne où fusent commentaires sur la pêche et brèves de comptoir qui empruntent le plus court chemin vers l’actualité.

Surprise : la salle de restaurant est vaste et plutôt lumineuse, disqualifiant tout espoir d’anonyme clandestinité. Elle affiche une variation inédite sur le bleu et le jaune qui rappelle la Suède d’Ikea ou le SK Beveren de Wilfried van Moer, selon les références que l’on possède. En phase avec ces tonalités joyeuses, les assiettes jouent la carte de l’atmosphère provençale.

Le lunch à 16 euros promet une entrée, un plat et un café. Bonne nouvelle, il ne ment pas. Le velouté de tomates, servi avec de la crème et une tranche de pain blanc très frais, est d’une rassurante banalité. Elle est servie non sans une certaine délicatesse par le chef lui-même. Le plat est un cran au-dessus : une côte de porc joliment brunie qu’accompagnent des quenelles de purée de pomme de terre et du chou rouge légèrement vinaigré. Le tout servant fort bien le verre de Diôle tant attendu.

… Mais aussi
Pas envie de sortir de chez soi ? On en profite pour feuilleter le nouvel ouvrage de Martine Fallon, La Cuisine de l’énergie. On en goûte les recettes intelligentes – bien vu les frites cuites à la graisse de coco, le fromage d’oléagineux à la pistache, les smoothies… – et savoureuses – hypocuisson de boeuf aux tomates séchées, mille-feuille de fenouil à l’avocat, flan de poires à la vanille et au citron… Sans pour autant ne prendre aucune distance vis-à-vis de ce décalogue alimentaire révélé.

La Cuisine de l’énergie, Martine Fallon, Les arènes, 22 euros.


Genre : Belgo-français Cuisine : 6 Décor : 6 Confort : 6 Service : 7 Qualité/prix : 6

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