Colonel, pour amateurs de viandes parfaites

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

A l’heure où l’on ne cesse de nous répéter que la viande est une aberration écologique en raison de son impact environnemental, voilà un Colonel qui risque de poser plus d’un problème de conscience tellement cette adresse vaut le détour…

Genre : steakhouse chic Cuisine : 9 Décor : 8 Confort : 8 Service : 8 Qualité/prix : 8.Tendre et saignant

Colonel, pour amateurs de viandes parfaites

A l’heure où l’on ne cesse de nous répéter que la viande est une aberration écologique en raison de son impact environnemental, voilà un Colonel qui risque de poser plus d’un problème de conscience. Et encore, on n’évoque même pas la question animale soulevée par des auteurs tels que Jonathan Safran Foer ou Matthieu Ricard. Faut-il manger de la viande ? Ici, on répond « oui » car cette nouvelle enseigne répond par des pièces d’orfèvre idéalement maturées façon Salers, Aubrac, Rubia Gallega et autres Angus absolument redoutables.

Celles-ci sont parfaitement mises en scène : on vient les choisir au comptoir et on s’en retourne fort d’un contact visuel comme chez le boucher. Après, les quartiers sont braisés par un chef intraitable – Benjamin Laborie passé par le Bowery – flanqué d’un épatant four Josper. Autant dire que la viande atteint rarement une telle tendreté et un tel beurré.

Colonel, pour amateurs de viandes parfaites
© MV

Pour parfaire cette tentation carnivore, les accompagnements sont imparables : jus de viande corsé, mesclun de salade, aligot – la fameuse « purée aveyronnaise -, ou encore pommes grenailles à l’ail rose. Sans parler des clins d’oeil amusant qui tapent dans le mille, comme le morceau de saucisson d’Aveyron (8 euros) à découper soi-même et à partager sans façon.

Colonel, pour amateurs de viandes parfaites

Côté vin, on recommande Les Pierres Sèches (44 euros) d’Yves Cuilleron, une syrah caillouteuse qui va comme un gant aux chairs tendres et saignantes. Le décor de loft new-yorkais achève de faire de cet endroit une des place to be du moment, raison pour laquelle on prendra bien soin de réserver avant de pointer son minois.

Colonel, 24, rue Jean Stas, à 1060 Bruxelles. Tél. : 02 538 57 36. www.colonelbrussels.com Ouvert de 12h à 14h30 et de 19h à 23h, fermé lundi et dimanche

>>> Lire également Travailler en couple, les recettes du succès (rencontre avec Benoît Vano et Anaïs Droeven de Colonel)

Mais aussi …

Pas lassé de planter ses crocs dans la chair tendre ? Direction Carcasse, la nouvelle enseigne d’Hendrik Dierendonck, le boucher-star flamand installé à Saint-Idesbald. Ce neo-butcher vient d’ouvrir un nouvel endroit tout-à-la fois bistro, atelier de boucherie – pour permettre aux particuliers d’apprendre les techniques de découpe – et lieu de dégustation.

Côté restauration, Dierendonck s’est offert ce qu’il y avait de mieux en engagent Le très remarqué Michael Yates, cuisinier originaire de Lancashire et sous-chef chez Oud Sluis pendant plus de 3 ans. Menus sont thématiques, façon « boeuf » ou « cochon », le soir.

Carcasse, 5, avenue Henri Christiaen, à 8670 Coxyde. Tél. : 058 51 72 49. www.carcasse.be Ouvert de 12h à 14h30 et de 19h à 22h, fermé mardi et mercredi.

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