La Branche d’Olivier joue les bistrots de village à Bruxelles et le Pin Pon met le feu cet été

Michel Verlinden
Michel Verlinden Journaliste

Que fait le chroniqueur gastronomique chargé de tester une série de terrasses lorsque, pour la troisième fois consécutive, le ciel n’est pas de la partie ? Il s’assied et il pleure ? Presque, il en meurt d’envie.

La Branche d’Olivier, 172, rue Engeland, à 1180 Bruxelles. Tél. : 02 374 47 05. Ouvert de midi à 14 h 30 et de 19 à 23 heures. Fermé le samedi midi et le dimanche.

Que fait le chroniqueur gastronomique chargé de tester une série de terrasses lorsque, pour la troisième fois consécutive, le ciel n’est pas de la partie ? Il s’assied et il pleure ? Presque, il en meurt d’envie. Néanmoins, il reste digne, pousse la porte et, dépité, prend place à l’intérieur pour regarder la pluie s’abattre comme un rideau de fer sur les carreaux. Pourtant, dieu sait qu’elle est plaisante, la terrasse de La Branche d’Olivier qui flirte avec la lisière de la réserve naturelle du Kinsendael-Krienkenput. A l’écart de la ville, l’endroit se respire comme un morceau de campagne qu’on aurait emprisonné sous cloche.

Passée la déception, retour vers l’intérieur pour goûter à l’atmosphère de bistro de village bardé de bois qui n’a pas son pareil pour mettre du baume sur le coeur. Dans la foulée, un gros bocal de rillettes arrive à table, accompagné d’un bon pain de campagne. Le déluge n’est plus qu’un mauvais souvenir, d’autant que l’acidité du sauvignon servi – un Coteaux-du-Giennois 2012 de chez Joseph Mellot – fait merveille sur le gras des rillettes.

Pour suivre, on décide d’abandonner la viande pour le poisson à la faveur d’un dos de bar de ligne grillé sauce vierge (23 euros). Dire que le poisson a laissé un souvenir impérissable serait mentir. On retiendra néanmoins une cuisson conforme à ce qui avait été annoncé, une série de petits légumes – pois, asperges, brocolis… – plutôt plaisante, ainsi que des dés de tomates enrobés d’un coulis frais. On termine sur une note estivale malgré tout : une soupe de bigarreaux cuits dans le vin (9 euros), qui adresse un clin d’oeil moelleux et toponymique au  » trou aux cerises  » évoqué plus haut.

Mais aussi

Envie de live cooking ? Direction Pin Pon. Tout au long de l’été, du moins les jours de beau temps, Philippe Emanuelli, ex Café des Spores, cuisine en extérieur. Le concept est éphémère, posé sur des bacs de vidanges et garanti 100% freestyle. Au programme, impro live avec les produits du jour, qu’il s’agisse du repas du midi, du soir ou de l’apéro, ainsi que belles brochettes de flacons d’auteurs.

Pin Pon, 62, place du Jeu de Balle, à 1000 Bruxelles. Tél. : 02 540 89 99. Ouvert du mercredi au dimanche, de 8h à 23h (cuisine non-stop).

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