Michelin à New York

Quel que soit le pays, nous prévient Bibendum, les étoiles sont attribuées selon cinq critères permettant ainsi l’homogénéité de la sélection : la qualité des produits, la maîtrise des cuissons et des saveurs, la personnalité du chef dans sa cuisine, le rapport qualité-prix et la régularité dans le temps et sur l’ensemble de la carte.

Avec quelque 150 000 exemplaires vendus, le Michelin New York City est devenu en quatre ans une valeur sûre dont les bonnes adresses font courir les New-Yorkais. La sortie du 2009 était digne de Harry Potter, avec une surveillance des guides allant de l’imprimerie aux librairies.

Au menu de cette édition, 617 établissements soit 54 hôtels à Manhattan et 563 restaurants représentant 50 types de cuisine. Chaque maison est accompagnée d’un descriptif sur l’ambiance, le décor, le chef et la cuisine. Les étoilés bénéficient d’une page entière avec photo. Les autres enseignes défilent par deux.

Le restaurant Masa, du nom du chef japonais Masa Takayama (photo), où les additions s’affichent dans les 400 dollars (320 euros) par couvert, endosse une troisième étoile qui le hisse au niveau des Jean Georges, Bernardin et Per Se.

Les maisons doublement étoilées passent de 4 à 7 avec l’arrivée d’Adour (Alain Ducasse), Gilt et Momofuku Ko du Coréen David Chang, dont la douzaine de tabourets scotchés au comptoir se réservent à 10 heures tapantes et une semaine d’avance.

Sept restaurants décrochent un macaron et 58 nouveaux Bib gourmands (« Our inspector’s favorites for good value ») promettent un repas soigné à 40 dollars (32 euros) maximum (2 plats, verre de vin ou dessert). Un autre symbole repère 74 établissements assurant une addition de 25 dollars (20 euros) pour un menu.

Michelin New York City, 2009, 480 pages.

Serge Tonneau

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