Delphine Kindermans

Des biffetons pour le réveillon

Delphine Kindermans Secrétaire de rédaction au Vif

Les nostalgiques y verront peut-être la fin annoncée de la magie de Noël, les autres se diront plus simplement que c’est là un indicateur supplémentaire de ce retour au pragmatisme qu’on constate depuis un certain temps déjà dans nos achats, conséquence directe de cette crise qui n’en finit plus. Toujours est-il que… l’argent figure tout en haut de la wishlist des paquets à déposer au pied du sapin.

Les nostalgiques y verront peut-être la fin annoncée de la magie de Noël, les autres se diront plus simplement que c’est là un indicateur supplémentaire de ce retour au pragmatisme qu’on constate depuis un certain temps déjà dans nos achats, conséquence directe de cette crise qui n’en finit plus.

Toujours est-il que… l’argent figure tout en haut de la wishlist des paquets à déposer au pied du sapin. Et que le high-tech, qui se positionnait 15e l’an dernier, grimpe à la 8e place du classement. Précisons que ces envies de tablettes toutes neuves, de laptops dernier cri et de smartphones ultraperformants concernent principalement les hommes, les femmes plaçant plus classiquement produits de beauté, bijoux et vêtements en tête de ce qu’elles aimeraient se voir offrir.

Quant aux ados, ils continuent à plébisciter les jeux vidéo tout en se calquant déjà sur les désirs des adultes, puisque le cash et les livres occupent aussi les premiers rangs de leur top 10.

Détail qui compte : il s’agit bien là des listes de ce que nous souhaitons recevoir. Dans les faits, les donateurs, surtout en Belgique, optent toujours plus volontiers pour la formule du chèque cadeau, suivie par les bouquins, présent par excellence dans 11 des 17 pays sondés par le cabinet d’audit et de conseil Deloitte lors de sa traditionnelle enquête de fin d’année.

De manière générale, la préférence va aux objets « utiles et abordables » et les dépenses impulsives sont bannies. Ce qui n’empêchera pas les ménages belges de débourser 503 euros pour les fêtes, soit 53 de plus que la moyenne européenne et une augmentation de 0,6 % par rapport à 2012. Sans surprise, c’est nettement moins que les Allemands, qui gonfleront leur budget consacré aux emplettes festives de 6,7 % et beaucoup mieux que les Grecs, qui s’apprêtent à le rogner encore de près de 13 %.

Mais comme l’heure est plutôt aux messages optimistes qu’aux ambiances plombées, on notera une amélioration sensible de la perception que se font nos compatriotes de la situation économique : seuls 35 % d’entre eux ont encore le sentiment que notre économie est en récession, alors qu’ils étaient 1 sur 2 à partager cette impression l’an dernier à pareille époque. A ce train-là, on désirerait presque être déjà en 2014 pour voir cet élan positif prendre de l’ampleur.

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