Élégance toute germanique

En attendant le break qui arrivera d’ici à quelques semaines et en prélude à la future version cabriolet (prévue pour le mois de mars prochain), c’est une élégante version Classe E coupé qui ouvre le bal.

En attendant le break qui arrivera d’ici à quelques semaines et en prélude à la future version cabriolet (prévue pour le mois de mars prochain), c’est une élégante version Classe E coupé qui ouvre le bal. On remarquera toutefois que, malgré cette nouvelle appellation marketing, cette Mercedes se base toujours sur la plate-forme de la Classe C. Côté carrosserie, en revanche, le coupé emprunte de nouveaux codes stylistiques plus affûtés. Si l’esthétique séduisante de l’engin fait partie de ses qualités, on appréciera également son excellent coefficient dynamique (Cx de 0,24, soit encore mieux qu’une Toyota Prius à la silhouette pourtant particulièrement étudiée).

Dans l’habitacle, sans surprise, la finition et la qualité des matériaux sont irréprochables. En revanche, la garde au toit paraît un peu chiche et pourra pénaliser les plus grands gabarits, tant à l’avant qu’à l’arrière (surtout si l’on opte pour le toit panoramique mangeant encore quelques précieux centimètres). Grâce à l’absence de montant central, la Classe E coupé présente, par ailleurs, une excellente visibilité périphérique. On appréciera d’autant plus l’attention que les limites de la carrosserie s’avèrent parfois difficiles à définir lorsque l’on se faufile dans la circulation.

Sur la route, la Mercedes E Coupé séduit par sa direction précise et son court diamètre de braquage. Si elle ne peut bénéficier des suspensions pneumatiques disponibles sur la berline Classe E, l’engin affiche néanmoins un toucher de route particulièrement réussi. Tout en restant moelleux et confortable, ce coupé possède un réel potentiel dynamique. Sous le capot, Mercedes propose des mécaniques à quatre, six ou huit cylindres. Si les versions les plus puissantes (comme notre modèle d’essai 350 CDI équipé d’un V6 diesel de 231 cv) procurent un agrément de conduite incontestable, leur prix de base élevé pourra freiner toutefois les ardeurs de plus d’un client potentiel. On n’hésitera donc pas à se tourner vers les nouveaux moteurs à quatre cylindres diesel (220 CDI de 170 cv ou 250 CDI de 204 cv), souples, puissants mais aussi très sobres.

Points positifs

Ligne élégante et aérodynamique

Direction précise

équipement possible pléthorique

Points négatifs

Tarifs coquets

Masse importante

Jean-François Christiaens

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