Google+

Notre chroniqueuse Valentine Van Gestel s’est inscrite sur Google+, le concurrent de facebook. Voici son verdict.

Out Facebook ? Il paraît que pour être trendy, c’est sur Google+ qu’il faut dorénavant partager ses états d’âme… Lancé le 28 juin dernier en version expérimentale, on ne peut s’inscrire sur ce nouveau réseau social qu’en y étant invité. Über snob. Ou plutôt jolie manière de faire le buzz auprès des geeks. D’ailleurs, mon impression se confirme lors de mon inscription : les seuls  » friends  » déjà présents sur le réseau sont mes copains gays, mes copines geekettes et les autres fashionistas à la pointe. Seconde impression positive : le site est clair, sobre, design. Plus épuré que Facebook. Et il permet non seulement de mieux s’y retrouver dans les clauses de confidentialité, mais aussi de  » classer  » ses amis facilement. En les plaçant dans des cercles (amis, famille, connaissances… ou celui de sa propre création). Pratique pour ne pas partager avec son boss son envie de lui mettre le dossier Schmulblück au c… Par exemple. Deux semaines après son lancement, plus de 10 millions de personnes se seraient inscrites sur le réseau et échangeraient pas moins d’un milliard de messages par jour. Ah oui ? Vraiment ? Mes friends à moi semblons avoir perdu de notre fougue… Alors que nos comptes Facebook pullulent de posts en tous genres, ceux de Google+ restent aussi désertiques qu’une plaine du Nevada. Je m’ennuie. Même mon friend qui avait posté  » Mon dieu Google+, c’est bien  » sur FB, pour motiver un max de gens à migrer, à visiblement déserté son compte… Je pense savoir d’où vient le twist : en une semaine, je n’ai retrouvé que dix amis (puisqu’il n’y a pas encore de méthode qui permette de retrouver ses amis en un clic : il faut encoder les noms un à un…). Alors forcément, l’engouement pour mes posts est sérieusement limité. Pour ne pas dire nul. Or finalement, ce qu’on attend de ces réseaux sociaux, c’est d’avoir des relations sociales. Virtuelles, certes, mais réactives. Pour le moment, Google+ ronronne. La transhumance n’aura pas lieu demain ! À moins que le groupe activiste Anonymous qui a prévu de mettre à mort Facebook le 5 novembre prochain ne parvienne à ses fins. Who knows ?

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