J’ai testé les Lava Shells

Samedi. 17 heures. Massage Lava Shells. Ce rendez-vous bien-être est surligné en gras dans mon iAgenda. Et pour cause, depuis trois semaines, j’enchaîne démarches administratives, bricolage maison et gestion d’un compte à rebours serré : dans trois jours, je déménage. C’est dire l’état de stress dans lequel me trouve Touria, l’esthéticienne des Thermes de Grimbergen.

Un massage aux coquillages chauds en pleine canicule, n’est-ce pas une aberration ? « Il est vrai que c’est en hiver qu’il a le plus de succès, m’avoue Touria, mais ses vertus détoxifiante, antiseptique et particulièrement relaxante n’ont jamais déçu personne…  » Mon hôtesse ouvre les deux coquillages, des palourdes tigrées des Philippines complètement polies – et donc ultradouces – pour y intégrer un petit sachet contenant du Lava gel : de la lave de volcan, du magnésium et des algues de mer. Elle y ajoute ensuite de l’eau de mer ; la réaction chimique ne se fait pas attendre : les coquilles commencent à chauffer. Elles resteront chaudes pendant une heure, le temps du massage.

Touria m’enduit le dos d’huile essentielle de romarin et dépose les coquilles, je sursaute : c’est brûlant. Mais, instantanément, mon dos absorbe la chaleur. Les coquilles glissent de façon circulaire. C’est doux, c’est chaud, c’est bon. De temps en temps, elles s’entrechoquent et me font penser au tintement de boules de pétanque. Prolongement des vacances. Je suis au bord de l’endormissement.

Curieusement, pour une fois, ce n’est pas le dos qui me fait le plus d’effet, mais… les mollets. Ma nuque aussi semble doucement se détacher des crispations accumulées. Ce massage est d’une sensualité intense : je suis évanescente, sur un nuage. J’ai les cheveux gras, les yeux bouffis de plénitude, mais je me sens… zen. Le lendemain, je redouble d’efficacité dans les caisses. Avec le sourire. Coquillages c’est juste assez !

Valentine Van Gestel

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