Kia Rio: Conquête séduisante

En constante progression au niveau des ventes dans le monde, Kia entend bien poursuivre sa croissance en proposant de nouveaux modèles attractifs.

Dans sa conquête, la nouvelle Rio peut compter sur l’aide de Peter Schreyer, un designer allemand ayant travaillé chez Audi et à qui l’on doit notamment la première génération de TT. Résultat : de fade et discrète, la Rio devient aujourd’hui séduisante et sportive. Sa ligne inspirée de l’univers des coupés handicape néanmoins la visibilité 3/4 arrière avec des montants épais.

Le renouveau stylistique de ce véhicule ne s’arrête pourtant pas à son apparence extérieure. Dans l’habitacle, la présentation du tableau de bord très soignée reflète une envie évidente de monter en gamme même si l’on déplore encore quelques matériaux de moindre qualité. Souhaitant séduire une clientèle exigeante, la Rio étoffe son catalogue d’équipements pour rivaliser avec le segment supérieur (caméra de recul ou volant chauffant).

Basée sur la plateforme de la Hyundai i20, la Kia bénéficie d’un empattement allongé de 7 cm par rapport à celui de sa devancière afin d’offrir une excellente habitabilité aux places arrière. Le coffre évolue plus timidement en gagnant seulement 18 l (de 270 à 288 l). Un volume très moyen, d’autant que, au vu de l’encombrement extérieur qui atteint près de 4,05 m, on aurait pu s’attendre à un peu mieux…

Plutôt à la traîne en matière de réduction des émissions de CO2, Kia met actuellement un point d’honneur à égaler les références européennes. C’est chose faite avec la Rio qui devance même la championne du genre, la Polo BlueMotion. Dans sa version 1.1 l CRDi de 75 ch, la Rio ne rejette que 85 g/km. On apprécie d’autant plus l’attention que la souplesse du moteur (couple maxi disponible dès 1 500 tr/min) autorise une conduite coulée. Autre bon point : son insonorisation, malgré l’architecture à trois cylindres, s’avère poussée. Les performances globales restent, en revanche, assez modestes sur les grands axes (0 à 100 km/h en 16,1 s). Au niveau du 1.4 CRDi de 90 ch, celui-ci se révèle finalement moins convaincant en raison de son manque de répondant sous les 2 000tr/min. La gamme se complète avec deux motorisations à essence : un 1.2 l de 85 ch et un 1.4 l de 109 ch.

JF Christiaens

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