Doit-on céder à la fessée? Un album pour vous aider à décider…

Conte du Prince en deux ou l'histoire d'une mémorable fessée, album jeunesse d'Olivier Douzou et Frédérique Bertrand, éditions du Rouergue © DR

La question est d’actualité à travers l’exemple de la France qui risque de se faire punir parce qu’elle n’interdit pas fermement la fessée. Une punition non-corporelle, rassurez-vous, pour nos voisins qui a le mérite de rouvrir le débat sur cette question du bien-fondé de la fessée. Et pour vous soutenir dans votre réflexion, un album publié au éditions du Rouergue.

La question n’est pas d’un autre temps puisque le Conseil de l’Europe vient de demander à nos voisins Français de bannir explicitement les châtiments corporels sous peine d’être condamnés mercredi par La Cour Européenne des droits de l’homme.

Elle est donc sur toutes les lèvres: doit-on interdire l' »usage » de la fessée? Représente-t-elle un quelconque bénéfice si ce n’est celui de défouler le parent administrateur? Est-elle requise dans certains cas? Etc, etc, chacun y allant de son expérience et de son avis, plus ou moins éclairé.

Pour vous aider à mieux comprendre les enjeux de cette pratique ancestrale et son incidence sur l’enfant qui en écope, les éditions du Rouergue ont publié en avril 2014 l’album d’Olivier Douzou et Frédérique Bertrand, intitulé Conte du Prince en deux ou l’histoire d’une mémorable fessée.

Après un micro-tottoir sur le thème « Faut-il être pour ou contre la fessée ? » où parents et enfants prennent position, débute le conte, de la bouche d’un enfant qui évoque son histoire. « Il était une fois un roi qui colla à son fils une fessée si forte qu’il le partagea en deux. Une des deux moitiés se présentait au peuple de profil, l’autre moitié révoltée était enfermée dans une tour … »

Conte du Prince en deux ou l'histoire d'une mémorable fessée, album jeunesse d'Olivier Douzou et Frédérique Bertrand, édition du Rouergue
Conte du Prince en deux ou l’histoire d’une mémorable fessée, album jeunesse d’Olivier Douzou et Frédérique Bertrand, édition du Rouergue© DR

Une image forte pour aborder la question de la correction physique, mais aussi celle du pouvoir, de celui qui l’exerce et de celui qui le subit, et celle de la frontière – parfois mince – entre l’autorité et la violence. Un vaste débat qu’il est nécessaire d’aborder avant les situations de crise, où il est alors plus compliqué de réflechir, de garder la tête froide.

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