Les téléspectateurs ont vu Carrie Bradshaw aller et venir, trottinant à l’intérieur ou à l’extérieur de cette maison marron, tout au long des six saisons de la célèbre série télévisée américaine. Tantôt écroulée sur les escaliers, le coeur déchiré et le visage noyé de larmes ; tantôt pavanant son air provocateur au seuil de sa porte, prête à bondir sur l’éventuel nouveau prétendant qui passerait par là. Mais que trouverions-nous derrière cette mystérieuse porte, s’il nous arrivait d’en tourner la poignée ?
En tout cas pas le petit nid d’amour chaotique de la célèbre chroniqueuse, à ce qu’il parait. La commode à faire pâlir, la cuisine encore jamais utilisée, la salle de bains désordonnée, le lit, et même la fenêtre depuis laquelle Carrie épiait ses conquêtes, ne sont en fait rien de plus que des studios d’enregistrement.
Qui pousse la porte du 64, West Perry Street pour de vrai met le pied dans une maison de maître historique : plafonds hauts, miroirs baroques, lustres élégants et imposants foyers de pierre. Bâtie en 1866, la demeure compte 11 pièces, 5 chambres et 3 salles de bains. Elle a été marquée du tampon : « architecturally significant ».
Sotheby’s, l’agence en charge de régler la vente, a accueilli une myriade de fans de la série Sex and the City sur le pas de la porte au cours de ces dernières semaines. Celui qui achètera ce petit palais devra cependant débourser la coquette somme de 9.650.000 dollars. Hard to get, tout comme Carrie.
IVDH
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici