Le Manon selon Pierre Marcolini : j’ai testé

Mon pêché capital ? La gourmandise. Sans conteste. J’avoue, pour un morceau de chocolat, je ferais n’importe quoi. C’est pathologique. Alors, imaginez ce que je ferais pour une praline…

Quant au Manon, il incarne à lui seul une révélation. Gamine, c’était devenu MA praline. Celle pour qui je plongeais les deux mains dans le paquet de Léonidas, celle pour qui j’oubliais mes bonnes manières (je chipais toujours la dernière), celle pour qui j’espérais une noisette. Celle qui a dû sérieusement contribuer à mes formes généreuses, et pour qui j’ai frôlé l’overdose. Mais depuis que je sais qu’il n’y a même pas de chocolat dans cette praline et qu’elle est composée à 98 % de crème fraîche, elle a été rangée au rang de Madeleine de Proust.

La seule praline que je m’autorise aujourd’hui, de temps à autre, est une Marcolini. Parce qu’elle cache une invitation au voyage, une expérience gastronomique, une récompense méritée. Mais voilà que, aïe, mon nouveau maître a décidé de revisiter MA praline. Une déclinaison en trois versions : moka, vanille, caramel. Je reste sceptique.

Mais j’apprends qu’elles contiennent de vraies fèves de cacao. Premier bon point. Quant au poids de la praline : il est réduit de 22 à 7 grammes. Ma calculette interne façonnée par Weight Watchers me traduit instantanément que trois Marcolini équivalent donc à une douceur de mon enfance. Là, ça devient carrément intéressant…

Mais de fait : elles sont riquiquis. Des pralines de dînette ! Et elles ne goûtent absolument pas le Manon originel. Elles sont bien plus stylées. J’enfile les trois et fonds pour la caramel qui me surprend en coulant carrément dans la bouche. Je ne résiste pas à un second tour. Boum, six pralines en moins. Mais une culpabilité amoindrie. Défi réussi.

Valentine Van Gestel

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