le PSIO, « nouvel outil de relaxation audiovisuelle »

Avec des nuits aussi hachées qu’un oignon dans Top Chef, tester PSIO, ce  » nouvel outil de relaxation audiovisuelle conçu pour soulager le stress et ses conséquences « , était une évidence.

Devant moi, une paire de lunettes du futur : comme si Daft Punk avait rencontré RoboCop et Tron. Deux lampes LED, des écouteurs et plusieurs programmes de son et lumières intégrés destinés au lâcher-prise. « PSIO agit comme une séance d’hypnose, me souligne son co-développeur, grâce à l’effet de Ganzveld, il vous aide à couper la rumination mentale. »

Pour quelqu’un qui ne parvient pas à se débarrasser de sa to-do list même pendant un massage, c’est parlant. Même la Défense américaine a été séduite puisqu’ils ont réservé plusieurs lots pour traiter les soldats souffrant du syndrome post-traumatique !

L’outil soulagerait toutes les formes de stress, les formes chroniques aussi, comme celle due aux acouphènes. D’ailleurs, sur le site de la société, on peut télécharger, moyennant carte de crédit, le programme qui nous correspond : état dépressif, problème de poids, arrêt de la cigarette, concentration… Je lance  » lâcher prise « .

Stroboscope de lumières, musique douce, j’en prends plein les yeux pendant 8 minutes. Mais je ne parviens pas à me détendre, car une question me taraude : « Ce n’est pas mauvais pour les yeux cette intensité lumineuse ? » « Non. Mais cet appareil est déconseillé aux épileptiques et aux personnes photosensibles. »

Je réclame une autre séance à la maison. Couchée dans mon lit, je lance « joie de vivre », 38 minutes. Deux voix m’invitent à me détendre. Si, au début, je les trouve un peu cruches, je me rends compte de l’efficacité redoutable de leur discours à la fin du programme : quand le silence et le noir me font quitter le profond sommeil dans lequel j’étais plongée. Encore…

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