Le retour des bons points

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Tout commence comme une bonne blague. À Paris, Le Tampographe Sardon, un artiste décalé qui fabrique des cachets encreurs à ne pas glisser entre toutes les mains, s’est mis en tête de remettre les bons points au goût du jour.

Ces « nouvelles vignettes éducatives » sont imaginées à la manière d’un clin d’oeil au passé doublé d’une critique virulente d’un monde tyrannisé par le choc des photos. « Mon âme d’enfant était depuis longtemps devenue une affreuse mare croupie… J’ai donc imaginé cette série de bons points modernes, c’est-à-dire mis à l’heure de la société de l’image, violente, stupide et efficace », détaille l’intéressé. Seulement voilà, de façon inattendue, les bons points en question piquent à vif la curiosité de parents désorientés qui s’emparent au premier degré de cette « monnaie éducative ». En quelques semaines, le buzz est créé et les bons points reprennent du service. Une surprise ? Pas tant que ça, alors qu’un film comme Intouchables brosse aussi un portrait très dur d’une génération d’enfants échappant totalement au contrôle de parents incapables d’imposer leurs valeurs. Du coup, gros succès pour les « bonnes » vieilles méthodes qui font fantasmer sur une époque qui savait « tenir ses jeunes ».

M.V .

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