Le saladwich

Des péchés mignons, j’en ai au moins mille. D’ailleurs cela ne s’appelle plus un péché mignon, mais un péché guignon : la gourmandise. Parmi mes petits bonheurs culinaires, le pain…

C’est bien simple, je le préfère aux pâtes, aux gâteaux et aux frites ! Résultat : je mange TROP de pain. Ou plutôt trop de sandwichs. En cause leur aspect  » pratico-pratique  » irremplaçable : ils sont économiques, se trouvent partout, s’emportent facilement, se mangent en vitesse, en deux fois, en voiture, devant l’ordi…

Bref, c’est l’allié spatio-temporel crucial dans la vie d’une superwoman – hum – mais aussi son pire ennemi diététique. Or, récemment, j’ai déclaré la guerre à mes kilos post-grossesse. Banni donc le sandwich de midi. Panique dans l’agenda : existe-t-il de la fast food équilibrée ?

Oui. Dans les rayons Delhaize, sous le nom poétique de  » saladwich « . Soit une feuille de batavia croquante dans laquelle est enroulée une garniture au choix : jambon-oeuf, poulet-parmesan, thon-tomates ou concombre-feta, celle que j’ai testée. En avais-je envie ? Pas vraiment. Parce que je mange aussi avec les yeux. Face à l’emballage type  » station-service « , je regrette mon pain multicéréales au pesto/jambon de parme/mozzarella/roquette de la cantine.

Première bouchée sur la défensive. Mmh. Seconde bouchée plus généreuse. Pas vraiment mauvais, pas vraiment bon. Le fromage frais et la feta ont été  » épaissis  » avec de la semoule. Pas désagréable et plus consistant. Au milieu s’invite une agréable surprise croquante, sous la forme d’un petit morceau de poivron rouge. Dommage qu’il soit si petit. Finalement, j’engloutis le saladwich. La bonne nouvelle, c’est que je n’ai plus faim. La mauvaise, c’est que je n’ai pris aucun plaisir à le déguster. Un dépannage équilibré, sans plus.

V.V.G.


Les Crudettes, 3,29 euros au Delhaize

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