Bruxelles, ma belle méconnue

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Même les Bruxellois passent souvent à côté de véritables joyaux. Des petits coins secrets et méconnus que l’on ne retrouve pas dans les guides habituels. Voici de quoi revisiter Bruxelles autrement.

Impasse de la Barbe, impasse de la Fidélité, impasse de la Poupée ou impasse du Gril… Autant de noms savoureux qui évoquent, chacun, un pan de l’histoire de Bruxelles. Discrètes, secrètes, les impasses sont l’âme de Bruxelles. Il en subsiste plus de 200, souvent méconnues. Weekendesk en a sélectionné quelques-unes qui valent le détour, notamment pour les estaminets auxquels elles mènent.

– Dans le centre, on connaît la célèbre impasse Schuddeveld qui conduit au théâtre de Toone et à son bistro ancien. Mais beaucoup moins l’impasse Saint-Nicolas, qui mène Au Bon Vieux Temps.

– Juste à côté, pouvait-on trouver meilleur nom à l’impasse des Cadeaux ? Qui conduit, quant à elle, à l’estaminet A l’Imaige Nostre-Dame.

– À un jet de la rue Neuve, L’Espérance, dont le bâtiment a été conçu par le célèbre architecte Léon Govaerts, est un témoignage exceptionnel de l’Art Déco belge. Ancienne maison de passe, elle abrite aujourd’hui aux étages quelques chambres tout ce qu’il y a de plus convenable.

– À Uccle, on remonte plus loin dans l’histoire en franchissant la porte du Vieux Spijtigen Duivel. Ce relais de poste du 16e siècle accueille toujours les voyageurs comme les habitués. Le décor n’a pas changé et on s’attable toujours autour du vieux poêle de Louvain. Tout comme le firent Victor Hugo ou Baudelaire !

– Dans la même veine insolite, l’hôtel Vintage, parfaitement situé près de l’avenue Louise, vous plongera avec délice dans un passé récent.

Parcs secrets

Ville verte, Bruxelles compte de nombreux parcs cachés, seulement connus de quelques riverains ou promeneurs perspicaces.

Bruxelles, ma belle méconnue
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– En contrebas de l’Atomium, peu connaissent les magnifiques parcs Colonial et Sobieski. Et, tout à l’arrière, les splendides Jardins du Fleuriste. Ces espaces royaux étaient plantés de fruitiers ou servaient à acclimater des plantes du Congo. Tout au bout, une esplanade offre l’une des plus belles vues qui soient sur la ville.

– Plus au calme encore : dans la commune voisine de Jette, la rue Léopold Ier abrite une étonnante grotte de Lourdes blottie dans un petit parc.

– Aux confins de la région, dans le quartier de Neerpede à Anderlecht, il existe un coin de campagne qui semble tout droit sorti d’un tableau de Bruegel. Là, en plein champ, trône le dernier moulin bruxellois en activité, le Luizenmolen. Reconstruction à l’identique de l’ancien qui fut érigé au même endroit en 1864. Cet endroit nous rappelle que Bruxelles a toujours été une ville à la campagne.

À côté des grands musées archicourus, Bruxelles compte également quelques merveilles peu fréquentées. Comme le musée Wiertz, à Etterbeek, installé dans l’atelier du peintre. Ou encore le musée Van Buuren, à Uccle, magnifiant l’art déco. À voir tant pour son intérieur, paré d’oeuvres superbes, que pour ses jardins.

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