COACH en développement personnel et auteure d’un livre sur le sujet (*)

Avancer son réveil d’une heure pour se consacrer à soi, salutaire ou inutile ?

Tout dépend de la chronologie de chacun. Respecter son rythme est essentiel, et pourtant, beaucoup le négligent. Si se réveiller plus tôt est un réel sacrifice, c’est à éviter ! Je pense notamment aux jeunes mamans ou aux personnes  » diesel « , qui éprouvent des difficultés à démarrer le matin : celles-là ne doivent pas mettre en péril leur santé. Si la morningophilie est une obligation supplémentaire que l’on s’impose, c’est vain. Le sommeil est essentiel à la concentration, à la motivation, à l’équilibre. Seuls 3 % de la population n’ont besoin que de 6 heures de sommeil.

Faut-il une vraie bonne raison pour se lever plus tôt ?

Oui. C’est un luxe difficile à s’offrir si on a des enfants à gérer le matin et des déplacements maison-école-bureau. Se lever plus tôt ne doit pas s’inscrire dans une logique d’hyper performance : il ne s’agit pas d’un défi supplémentaire à relever pour  » être encore meilleur « . Ce moment doit être dédié au lâcher-prise, à l’écoute de soi, pas au  » faire « . Règle numéro un : ne pas allumer son smartphone. S’accorder une heure en plus le matin, c’est soigner notre propre difficulté à ne pas avoir de temps.

Peut-on mieux dompter son agenda ?

On peut désinstaller des habitudes pour améliorer la qualité de vie quotidienne. Faire du sport une heure le matin peut être plus bénéfique que zapper devant la télé tard le soir, par exemple. Mais on peut aussi s’accorder cette pause à midi, plutôt que le soir. Cela permet de profiter plus pleinement de sa vie en soirée, que ce soit sur le plan amoureux, familial, social ou culturel. Mais c’est vraiment à réfléchir en fonction de chacun.

(*) Créer son équilibre vie privée, vie professionnelle, par Alia Cardyn, éditions Jouvence.

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