À l’Est, un vivier

© SIX BARRES DE BOIS ROND, PAR ANDRÉ CADERE, 1975. COURTESY SUCCESSION ANDRÉ CADERE CENTRE POMPIDOU, MNAM-CCI/PHILIPPE MIGEAT/DI

QUI ?

Des noms qui laissent rêveur : Mihai Olos, Ciprian Muresan, Serban Savu, Theodor Pallady, André Cadere (photo) mais également Mircea Cantor, Victor Man, Adrian Ghenie, Cornel Brudascu et Nicolae Grigorescu, pour ne mentionner que les plus connus. Sans oublier Geta Bratescu, artiste conceptuelle dont le travail s’est révélé l’un des temps forts de la 57e Biennale de Venise. On se souvient ainsi de l’incroyable  » sanctification des déchets  » opérée par cette pionnière décédée en septembre dernier à l’âge de 92 ans. Le tout pour une oeuvre qui s’est écrite modestement à partir d’une sorte d’arte povera domestique : lambeaux de tissu, épingles, bâtonnets en bois servant aux consultations médicales, paquets de cigarettes usagés, vieux journaux et même papier toilette.

QUOI ?

Entre la France et la Roumanie, c’est plutôt les yeux doux, du moins artistiquement parlant. On en veut pour preuve le legs concédé à l’Etat français par Constantin Brancusi. En 1956, le célèbre sculpteur a offert au pays de Voltaire tout ce que contenait son atelier (oeuvres achevées, ébauches, meubles, outils, bibliothèque, discothèque, photographies…). Comme un écho à cette histoire d’amour, la saison France-Roumanie 2019, dont le déroulement coïncidera avec la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne, souligne la dynamique culturelle qui lie les deux nations. Le Centre Pompidou se met au diapason en montrant ce qui, de ses collections, illustre le rôle de ce territoire de l’Est dans la constitution de la modernité et des avant-gardes.

POURQUOI ?

Pour se rendre compte de tout ce que la Roumanie a apporté à l’art moderne et contemporain.

Une saison roumaine, Centre Pompidou, à 75191 Paris. www.centrepompidou.fr Jusqu’au 20 mai prochain.

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