En 5 mots

© PASCALE LOURMAND - CALMANN-LÉVY

Le premier roman de la journaliste française suit le cheminement d’un couple. Une femme et un homme qui passent de la passion à l’union et la séparation. émouvant.

Recomposition

Lorsque ce duo de personnages se rencontre, il a déjà un certain vécu. Chacun se croit à l’abri d’aimer, or  » c’est le fruit du hasard « . Cécile Pivot se dit  » une amoureuse torturée, une emmerdeuse exigeante, connaissant les pièges du train-train « . Comblés, Anna et Paul bâtissent une famille recomposée. Tout le monde adopte Hugo, le fils autiste, mais la réalité est plus compliquée, comme en témoigne l’auteure.  » Etre la mère d’un enfant fragilisé a entraîné la perte de mon innocence.  »

Livres

Cécile Pivot a grandi au milieu de milliers de livres. Un environnement cultivé, stimulé par son père Bernard Pivot, et sa mère Monique Dupuis. Soit deux parents journalistes travaillant sept jours sur sept.  » Ils ne s’occupaient pas des enfants et ne nous racontaient pas d’histoires.  » La fillette,  » heureuse et angoissée « , se réfugie  » en toute liberté  » dans la lecture.  » J’ai appris à vivre grâce à elle.  »

Amour

Adorant se raconter des histoires, Cécile Pivot saisit celle d’Anna et Paul.  » On peut vivre de très belles amours, qui ne durent pas toute une vie.  » Ce sentiment rime avec  » élan et grain de sable  » car, parfois, les failles de l’enfance ressurgissent.  » Anna vit une passion, Paul un amour.  » Des perceptions opposées qui vont s’accentuer.  » Il y a des limites à ne pas dépasser.  »

Effondrement

Ses protagonistes paraissaient si soudés.  » Devenir des inconnus l’un pour l’autre me semble monstrueux.  » Cécile Pivot voulait justement conter un chagrin d’amour. Dans le cas d’Anna, il s’agit  » d’un Grand Effondrement, un burn-out où le corps lâche complètement. L’amour de ses enfants n’est pas suffisant pour la sauver « . Même son meilleur ami s’avère démuni. Seule solution : fuir et couper tous les ponts.

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Avancer

 » Chacun se relève à sa façon. On croit qu’on va mourir d’un chagrin d’amour, mais non.  » Cécile Pivot possède un radar lui permettant de toujours rebondir.  » J’ai des ressources en moi, mais il faut vraiment aimer la vie.  » Elle rêve d’installer son fils, autiste, et de continuer à écrire,  » même si ça ne résout rien…  »

Battements de coeur, par Cécile Pivot, Calmann-Lévy, 267 pages.

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