Jean-françois régis

© FRÉDÉRIC RAEVENS

POUR SA DEUXIÈME ANNÉE LOIN DU PLATEAU DU HEYSEL, LA EURANTICA FINE ART FAIR REVIENT À MALINES AVEC UN THÈME PRINTANIER : LES FLEURS. CETTE TRENTE-SIXIÈME ÉDITION VERRA LE RETOUR D’UN ANCIEN HABITUÉ, JEAN-FRANÇOIS RÉGIS, EXPERT ET NÉGOCIANT EN OEUVRES D’ART, EXPAT FRANÇAIS INSTALLÉ À BRUXELLES.

Cela fait quelques années que vous n’êtes plus présent à Eurantica, mais vous n’êtes pas en territoire totalement inconnu…

J’y ai participé quatre fois d’affilée à partir de 2006 et j’en garde un excellent souvenir, ça a toujours été une foire très agréable et très bien organisée. Elle a un peu marqué le début de ma  » Belgium story « , qui dure depuis une dizaine d’années. Qu’il s’agisse de Eurantica ou de Namur, les salons belges sont de bonne tenue, toujours prisés des collectionneurs qui y prennent beaucoup de plaisir. Ils y trouvent des oeuvres de qualité et des prix abordables, ils peuvent acheter sans réfléchir pendant six mois.

Le public de ce genre d’événement a-t-il eu tendance à se diversifier ?

C’est certain. Un salon, c’est plus confortable qu’une galerie, dont il faut pousser la porte. On peut y boire un verre, faire un tour et voir de belles choses. On y est invité. Le public y est sensible, car la clientèle, qui était un peu vieillissante, se renouvelle et se rajeunit. L’art et les antiquités restent une valeur refuge, mais les jeunes comprennent aussi que l’on peut décorer son intérieur avec des objets beaux, de bonne qualité et d’époque.

Vous encouragez donc les curieux ?

Tout à fait ! C’est vraiment le genre d’endroit où l’on peut trouver une grande variété de pièces intéressantes pour pas trop cher. On peut commencer une collection, se meubler ou décorer son intérieur. Certains salons dits de prestige s’adressent à une sorte d’élite, mais Eurantica n’est pas du tout réservé aux initiés dotés de gros moyens, j’insiste.

Qu’est-ce que vous comptez mettre en valeur chez vous cette année ?

Je suis spécialiste des arts décoratifs des XVIIIe et XIXe siècles, et également des sculptures en marbre, de la Renaissance à la fin du XVIIIe. Il y aura aussi du mobilier français et italien, mais, honnêtement, je n’en sais encore trop rien. J’ai la chance que mon stand soit aménagé par le décorateur Gerald Watelet. Il s’occupera de la mise en scène et je ne sais pas ce qu’il a prévu. A Namur, il avait imaginé un décor seventies très pop, pour cette fois-ci, ce sera la surprise.

Eurantica, Nekkerhal de Malines, 1, Plattebeekstraat, à 2800 Malines. www.eurantica.be Du 18 au 26 mars.

M.N.

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