Propriétaire

Qu’est-ce qui vous a amené à imaginer un tel lieu ?

En tant qu’avocat d’affaires, je suis amené à rencontrer de nombreux clients étrangers. Ceux-ci m’adressent souvent des demandes pour passer la nuit à Bruxelles et y dîner. Je sais d’expérience que ce qui est le plus important pour eux, c’est la facilité. Quand on est dans une ville pour affaires, il faut que tout soit sous la main, que l’on n’ait pas à courir à l’autre bout de la capitale pour trouver ce que l’on cherche. Je me suis dit que je pouvais répondre à cette demande car je disposais d’un bien immobilier, quasi à l’abandon, jouxtant mes bureaux. J’ai pensé que ce serait un joli destin pour ce lieu.

Louise 345 est-il ouvert à tout le monde ?

Oui. L’idée n’est pas de le réserver uniquement aux clients de mon cabinet, ce qui serait un business model peu rentable. Tout le monde peut venir, pour autant qu’il prenne le soin de réserver, on ne peut pas débarquer ici sur un coup de tête, ce n’est pas l’esprit. C’est pour cette raison qu’il n’y a aucune signalisation. Cela dit, je pense que pour se sentir bien, il faut partager les valeurs de l’endroit, qui sont l’élégance et l’amour d’une certaine tradition. Il faut aimer être reçu avec les formes, même s’il n’est jamais question de prétention.

L’atmosphère du lieu est très personnelle, comment a-t-elle été envisagée ?

Le point de départ est qu’il s’agit d’une destination et pas d’un lieu de passage. C’est également un endroit qui reflète ma personnalité, entre autres parce que j’y vis. Dans le restaurant ou les chambres, ce sont mes meubles. Dans cette logique, il faut signaler que je n’ai pas fait appel à un bureau d’architectes, c’est sans doute pour cela que le décor est aussi singulier. Par le passé, il m’est arrivé de décorer des maisons pour des amis. J’aime combiner les matières et les textures, jouer avec le classicisme de la demeure d’une manière inattendue.

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