Keith Haring, la grande rétro

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De sa première exposition, en 1982, à son décès, le 16 février 1990, de complications dues au sida, Keith Haring aura connu une trajectoire fulgurante, qui le placera parmi les artistes les plus populaires de la fin du xxe siècle. Anticipant les commémorations du trentième anniversaire de sa disparition, l’année 2019 semble déjà prête à honorer le New-Yorkais : en collaboration avec la Keith Haring Foundation, la Tate Liverpool et le musée Folkwang d’Essen, Bozar lui consacre une impressionnante rétrospective, qui ouvrira en juin prochain en Angleterre, et sera présentée chez nous dans le courant du mois de décembre. Elle reviendra sur ses débuts dans la rue, le métro et les clubs, sur l’aspect performatif de sa production, ses influences, de la calligraphie chinoise à l’expressionnisme allemand, les nombreuses causes qu’il a épousées et ses engagements. Une manière de restituer toute l’énergie, l’art du mouvement et les explosions chromatiques d’une figure marquante du street art, de l’underground à la renommée mondiale.

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