Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

© Alexander Popelier

Il y a vingt ans, le créateur belge débarquait dans la capitale française pour un stage de quatre mois. Aujourd’hui, il clôture une décennie à la direction de Dior Homme. Et nous souffle ses coins préférés de la Ville lumière.

Sa longévité fait figure d’exception, dans ce milieu où les va-et-vient de créateurs d’une griffe à l’autre sont monnaie courante. Voilà en effet dix bonnes années que Kris Van Assche a pris les rênes de Dior Homme. Quand, en 2007, il s’installe dans le fauteuil d’Hedi Slimane, de nombreux critiques pensent pourtant que cette nomination fera long feu. « Hedi était idolâtré dans le secteur, fait observer notre compatriote avec le recul. Je savais que ce ne serait pas évident, mais j’ai gardé la tête froide. Il est toujours plus facile de reprendre une affaire qui fonctionne mal. Mais Dior Homme connaissait un succès incroyable. Je me trouvais donc face à un choix cornélien : redémarrer sur les mêmes bases, ce qui revient à être haï de tout le monde, ou tout modifier, ce qui ne fait plaisir à personne. Que faire face à ce dilemme? Travailler dur, croiser les doigts et espérer survivre. » Le Belge, originaire de Londerzeel, optera finalement pour « une évolution », comme il nous le confie lorsque nous le rencontrons dans son studio, au QG de la marque. « J’ai progressivement marqué la griffe de mon empreinte. Il fallait que Dior reste Dior, mais à ma manière. J’étais au début de la trentaine. Je savais que j’allais beaucoup apprendre. Mais je n’étais pas naïf, cela serait dur… »

Le 3, rue de Marignan
Le 3, rue de Marignan© Alexander Popelier

Dix ans plus tard, il est donc toujours là… et a désormais fait sienne cette métropole où il débarqua, tout juste diplômé, pour un stage chez Yves Saint Laurent, côté Homme déjà. « J’avais travaillé sur la Femme pendant mes études et j’ai donc accepté ce job simplement parce qu’il me permettrait de vivre là-bas et de chercher ainsi un autre emploi, se souvient-il. J’étais convaincu que j’allais devoir dessiner des cravates et des chaussettes, et que cela me laisserait le loisir d’aller postuler ailleurs. En réalité, tout s’est passé autrement. Dans cette maison, on fait très peu de différence entre les genres, d’un point de vue créatif. » Une révélation qui, de fil en aiguille, le fera s’installer durablement dans l’Hexagone. « Je suis finalement resté deux ans à ce poste. En 2000, Saint Laurent a été repris par Gucci et Hedi Slimane (NDLR: alors directeur artistique du vestiaire masculin d’YSL) est parti chez Dior pour y créer la ligne masculine. Et il m’a demandé de le rejoindre. En 2004, je l’ai quitté pour me lancer en mon nom. Je n’aurais jamais imaginé que j’y reviendrais un peu plus tard… »

Le Grand Palais
Le Grand Palais© Alexander Popelier

De la Ville lumière, Kris Van Assche ne percevra toutefois pas tout de suite les atouts. « Mes premières années ici, avec le salaire presque inexistant d’un stagiaire, ont été compliquées, se souvient le Parisien d’adoption. J’obtenais à chaque fois des contrats temporaires qui ne me permettaient pas de louer un logement décent. Le premier mois, j’ai vécu dans une maison d’étudiants de Savigny-sur-Orge, dans la banlieue. Plus tard, j’ai trouvé une abominable mansarde, dans le VIIe arrondissement. Un enfer! Des cancrelats, un voisin constamment ivre… Les conditions étaient répugnantes, presque inhumaines, et mes parents en ignoraient tout. Ils m’auraient certainement aidé à trouver mieux, mais ma fierté m’empêchait de les solliciter. Il fallait que je me débrouille… »

Désormais bien ancré dans le quartier de l’Etoile, dans le cossu XVIIe arrondissement, pas bien loin de son bureau, il nous livre ici ses 10 lieux fétiches et bonnes adresses, pour redécouvrir cette capitale de la mode… sous toutes ses coutures.

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

Les Odorantes

Les Odorantes
Les Odorantes© Alexander Popelier

« C’est un petit magasin du vie arrondissement qui s’est spécialisé dans les fleurs parfumées. Je n’ai pas toujours le courage d’aller jusque-là mais si je veux faire un cadeau hors du commun, je m’y rends. Les fleurs sont importantes pour moi, dans mon métier, comme dans ma vie privée. Je les photographie et les poste parfois sur Instagram. Mes tatouages sont aussi sur ce thème. J’ai des orchidées sur le bras gauche et des tulipes sur le droit. Les fleurs du soleil contre les fleurs du Nord. Si je n’avais pas atterri dans la mode, je serais fleuriste. La mode et les fleurs ont des liens de parenté : on n’a vraiment besoin ni de l’une ni des autres, mais elles font toute la différence. Même si je ne sauve pas de vies avec mes vêtements, j’en suis bien conscient. »

9, rue Madame, à 75006 Paris. www.odorantes-paris.com

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

La Fondation Louis Vuitton

Fondation Louis Vuitton
Fondation Louis Vuitton© Iwan Baan-Gehry partners LLP

« Ce matin, j’ai envoyé mon équipe là-bas, avec un guide. Je trouve extraordinaire que ce bâtiment soit devenu aussi rapidement un des pôles d’attraction de la capitale. Monsieur Arnault (NDLR : à la tête de Louis Vuitton et Dior) peut en être fier. L’immeuble dessiné par Frank Gehry vaut le détour, et ses expositions sont toujours très fortes. »

8, avenue du Mahatma Gandhi, à 75116 Paris.www.fondationlouisvuitton.fr

Les Odorantes

Les Odorantes
Les Odorantes© Alexander Popelier

« C’est un petit magasin du vie arrondissement qui s’est spécialisé dans les fleurs parfumées. Je n’ai pas toujours le courage d’aller jusque-là mais si je veux faire un cadeau hors du commun, je m’y rends. Les fleurs sont importantes pour moi, dans mon métier, comme dans ma vie privée. Je les photographie et les poste parfois sur Instagram. Mes tatouages sont aussi sur ce thème. J’ai des orchidées sur le bras gauche et des tulipes sur le droit. Les fleurs du soleil contre les fleurs du Nord. Si je n’avais pas atterri dans la mode, je serais fleuriste. La mode et les fleurs ont des liens de parenté : on n’a vraiment besoin ni de l’une ni des autres, mais elles font toute la différence. Même si je ne sauve pas de vies avec mes vêtements, j’en suis bien conscient. »

9, rue Madame, à 75006 Paris. www.odorantes-paris.com

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

La Galerie Thomas Fritsch

La Galerie Thomas Fritsch
La Galerie Thomas Fritsch© Alexander Popelier

« Elle est spécialisée en céramique et excelle en particulier dans le travail « à la française » des années 50. Je ne viens pas d’une famille d’artistes et, à l’école, je suis allé tout au plus cinq fois dans un musée. C’est à l’Académie que j’ai commencé à rattraper le temps perdu et ce processus d’apprentissage se poursuit toujours : mode, photographie, art, design, céramique… La galerie Thomas Fritsch représente pour moi le paradis sur terre. Je voue depuis quelques années une passion à Pol Chambost, mais j’aime aussi la céramique moderne. Particulièrement Kristin McKirdy, une Américaine avec qui je collabore parfois, et le Belge Rinus Van de Velde. J’en suis bleu. »

6, rue de Seine, à 75006 Paris.www.thomasfritsch.fr

La Fondation Louis Vuitton

Fondation Louis Vuitton
Fondation Louis Vuitton© Iwan Baan-Gehry partners LLP

« Ce matin, j’ai envoyé mon équipe là-bas, avec un guide. Je trouve extraordinaire que ce bâtiment soit devenu aussi rapidement un des pôles d’attraction de la capitale. Monsieur Arnault (NDLR : à la tête de Louis Vuitton et Dior) peut en être fier. L’immeuble dessiné par Frank Gehry vaut le détour, et ses expositions sont toujours très fortes. »

8, avenue du Mahatma Gandhi, à 75116 Paris.www.fondationlouisvuitton.fr

Les Odorantes

Les Odorantes
Les Odorantes© Alexander Popelier

« C’est un petit magasin du vie arrondissement qui s’est spécialisé dans les fleurs parfumées. Je n’ai pas toujours le courage d’aller jusque-là mais si je veux faire un cadeau hors du commun, je m’y rends. Les fleurs sont importantes pour moi, dans mon métier, comme dans ma vie privée. Je les photographie et les poste parfois sur Instagram. Mes tatouages sont aussi sur ce thème. J’ai des orchidées sur le bras gauche et des tulipes sur le droit. Les fleurs du soleil contre les fleurs du Nord. Si je n’avais pas atterri dans la mode, je serais fleuriste. La mode et les fleurs ont des liens de parenté : on n’a vraiment besoin ni de l’une ni des autres, mais elles font toute la différence. Même si je ne sauve pas de vies avec mes vêtements, j’en suis bien conscient. »

9, rue Madame, à 75006 Paris. www.odorantes-paris.com

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

L’opéra Garnier

L'opéra Garnier
L’opéra Garnier© Alexander Popelier

« Je n’ai pas encore été initié à l’opéra classique. Ici, c’est surtout la danse qui est au programme et j’apprécie d’y voir les ballets de Pina Bausch ou Anne Teresa De Keersmaeker. Je retrouve chez elles les contrastes que je cherche moi-même dans mes collections. J’ai vu récemment un spectacle de Bausch durant lequel de grandes poubelles contenant de la terre sont renversées sur scène. C’est un terrible choc visuel. Au moment même, cela coupe littéralement le souffle. Face à une telle performance, je m’éclate véritablement. »

8, rue Scribe, à 75009 Paris.www.operadeparis.fr

La Galerie Thomas Fritsch

La Galerie Thomas Fritsch
La Galerie Thomas Fritsch© Alexander Popelier

« Elle est spécialisée en céramique et excelle en particulier dans le travail « à la française » des années 50. Je ne viens pas d’une famille d’artistes et, à l’école, je suis allé tout au plus cinq fois dans un musée. C’est à l’Académie que j’ai commencé à rattraper le temps perdu et ce processus d’apprentissage se poursuit toujours : mode, photographie, art, design, céramique… La galerie Thomas Fritsch représente pour moi le paradis sur terre. Je voue depuis quelques années une passion à Pol Chambost, mais j’aime aussi la céramique moderne. Particulièrement Kristin McKirdy, une Américaine avec qui je collabore parfois, et le Belge Rinus Van de Velde. J’en suis bleu. »

6, rue de Seine, à 75006 Paris.www.thomasfritsch.fr

La Fondation Louis Vuitton

Fondation Louis Vuitton
Fondation Louis Vuitton© Iwan Baan-Gehry partners LLP

« Ce matin, j’ai envoyé mon équipe là-bas, avec un guide. Je trouve extraordinaire que ce bâtiment soit devenu aussi rapidement un des pôles d’attraction de la capitale. Monsieur Arnault (NDLR : à la tête de Louis Vuitton et Dior) peut en être fier. L’immeuble dessiné par Frank Gehry vaut le détour, et ses expositions sont toujours très fortes. »

8, avenue du Mahatma Gandhi, à 75116 Paris.www.fondationlouisvuitton.fr

Les Odorantes

Les Odorantes
Les Odorantes© Alexander Popelier

« C’est un petit magasin du vie arrondissement qui s’est spécialisé dans les fleurs parfumées. Je n’ai pas toujours le courage d’aller jusque-là mais si je veux faire un cadeau hors du commun, je m’y rends. Les fleurs sont importantes pour moi, dans mon métier, comme dans ma vie privée. Je les photographie et les poste parfois sur Instagram. Mes tatouages sont aussi sur ce thème. J’ai des orchidées sur le bras gauche et des tulipes sur le droit. Les fleurs du soleil contre les fleurs du Nord. Si je n’avais pas atterri dans la mode, je serais fleuriste. La mode et les fleurs ont des liens de parenté : on n’a vraiment besoin ni de l’une ni des autres, mais elles font toute la différence. Même si je ne sauve pas de vies avec mes vêtements, j’en suis bien conscient. »

9, rue Madame, à 75006 Paris. www.odorantes-paris.com

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

Les puces de Saint-Ouen

Les puces de Saint-Ouen
Les puces de Saint-Ouen© Alexander Popelier

« Ce marché est ma destination dominicale. C’est là que l’on me trouve dès que le temps le permet. Lampes, chaises, meubles, photos, céramique : j’y déniche toujours quelque chose. Je n’aime pas trop le shopping, mais chiner me ressource. J’adore m’y balader. »

Rue des Rosiers, à 75018 Paris.www.marcheauxpuces-saintouen.com

L’opéra Garnier

L'opéra Garnier
L’opéra Garnier© Alexander Popelier

« Je n’ai pas encore été initié à l’opéra classique. Ici, c’est surtout la danse qui est au programme et j’apprécie d’y voir les ballets de Pina Bausch ou Anne Teresa De Keersmaeker. Je retrouve chez elles les contrastes que je cherche moi-même dans mes collections. J’ai vu récemment un spectacle de Bausch durant lequel de grandes poubelles contenant de la terre sont renversées sur scène. C’est un terrible choc visuel. Au moment même, cela coupe littéralement le souffle. Face à une telle performance, je m’éclate véritablement. »

8, rue Scribe, à 75009 Paris.www.operadeparis.fr

La Galerie Thomas Fritsch

La Galerie Thomas Fritsch
La Galerie Thomas Fritsch© Alexander Popelier

« Elle est spécialisée en céramique et excelle en particulier dans le travail « à la française » des années 50. Je ne viens pas d’une famille d’artistes et, à l’école, je suis allé tout au plus cinq fois dans un musée. C’est à l’Académie que j’ai commencé à rattraper le temps perdu et ce processus d’apprentissage se poursuit toujours : mode, photographie, art, design, céramique… La galerie Thomas Fritsch représente pour moi le paradis sur terre. Je voue depuis quelques années une passion à Pol Chambost, mais j’aime aussi la céramique moderne. Particulièrement Kristin McKirdy, une Américaine avec qui je collabore parfois, et le Belge Rinus Van de Velde. J’en suis bleu. »

6, rue de Seine, à 75006 Paris.www.thomasfritsch.fr

La Fondation Louis Vuitton

Fondation Louis Vuitton
Fondation Louis Vuitton© Iwan Baan-Gehry partners LLP

« Ce matin, j’ai envoyé mon équipe là-bas, avec un guide. Je trouve extraordinaire que ce bâtiment soit devenu aussi rapidement un des pôles d’attraction de la capitale. Monsieur Arnault (NDLR : à la tête de Louis Vuitton et Dior) peut en être fier. L’immeuble dessiné par Frank Gehry vaut le détour, et ses expositions sont toujours très fortes. »

8, avenue du Mahatma Gandhi, à 75116 Paris.www.fondationlouisvuitton.fr

Les Odorantes

Les Odorantes
Les Odorantes© Alexander Popelier

« C’est un petit magasin du vie arrondissement qui s’est spécialisé dans les fleurs parfumées. Je n’ai pas toujours le courage d’aller jusque-là mais si je veux faire un cadeau hors du commun, je m’y rends. Les fleurs sont importantes pour moi, dans mon métier, comme dans ma vie privée. Je les photographie et les poste parfois sur Instagram. Mes tatouages sont aussi sur ce thème. J’ai des orchidées sur le bras gauche et des tulipes sur le droit. Les fleurs du soleil contre les fleurs du Nord. Si je n’avais pas atterri dans la mode, je serais fleuriste. La mode et les fleurs ont des liens de parenté : on n’a vraiment besoin ni de l’une ni des autres, mais elles font toute la différence. Même si je ne sauve pas de vies avec mes vêtements, j’en suis bien conscient. »

9, rue Madame, à 75006 Paris. www.odorantes-paris.com

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

La Galerie Downtown

La Galerie Downtown
La Galerie Downtown© Alexander Popelier

« Lors de la dernière édition d’Art Basel Miami, nous avons organisé avec le propriétaire de cette galerie, François Laffanour, un dîner privé, à l’occasion de la présentation de notre collection Black Carpet. C’est un passionné de design français des années 50 et il m’avait suggéré l’idée d’y exposer des lampes en papier Akari d’Isamu Noguchi. C’était un beau défi. J’y ai collé des photos de fleurs issues de mon compte Instagram. »

18, rue de Seine, 75006 Paris.www.galeriedowntown.com

Les puces de Saint-Ouen

Les puces de Saint-Ouen
Les puces de Saint-Ouen© Alexander Popelier

« Ce marché est ma destination dominicale. C’est là que l’on me trouve dès que le temps le permet. Lampes, chaises, meubles, photos, céramique : j’y déniche toujours quelque chose. Je n’aime pas trop le shopping, mais chiner me ressource. J’adore m’y balader. »

Rue des Rosiers, à 75018 Paris.www.marcheauxpuces-saintouen.com

L’opéra Garnier

L'opéra Garnier
L’opéra Garnier© Alexander Popelier

« Je n’ai pas encore été initié à l’opéra classique. Ici, c’est surtout la danse qui est au programme et j’apprécie d’y voir les ballets de Pina Bausch ou Anne Teresa De Keersmaeker. Je retrouve chez elles les contrastes que je cherche moi-même dans mes collections. J’ai vu récemment un spectacle de Bausch durant lequel de grandes poubelles contenant de la terre sont renversées sur scène. C’est un terrible choc visuel. Au moment même, cela coupe littéralement le souffle. Face à une telle performance, je m’éclate véritablement. »

8, rue Scribe, à 75009 Paris.www.operadeparis.fr

La Galerie Thomas Fritsch

La Galerie Thomas Fritsch
La Galerie Thomas Fritsch© Alexander Popelier

« Elle est spécialisée en céramique et excelle en particulier dans le travail « à la française » des années 50. Je ne viens pas d’une famille d’artistes et, à l’école, je suis allé tout au plus cinq fois dans un musée. C’est à l’Académie que j’ai commencé à rattraper le temps perdu et ce processus d’apprentissage se poursuit toujours : mode, photographie, art, design, céramique… La galerie Thomas Fritsch représente pour moi le paradis sur terre. Je voue depuis quelques années une passion à Pol Chambost, mais j’aime aussi la céramique moderne. Particulièrement Kristin McKirdy, une Américaine avec qui je collabore parfois, et le Belge Rinus Van de Velde. J’en suis bleu. »

6, rue de Seine, à 75006 Paris.www.thomasfritsch.fr

La Fondation Louis Vuitton

Fondation Louis Vuitton
Fondation Louis Vuitton© Iwan Baan-Gehry partners LLP

« Ce matin, j’ai envoyé mon équipe là-bas, avec un guide. Je trouve extraordinaire que ce bâtiment soit devenu aussi rapidement un des pôles d’attraction de la capitale. Monsieur Arnault (NDLR : à la tête de Louis Vuitton et Dior) peut en être fier. L’immeuble dessiné par Frank Gehry vaut le détour, et ses expositions sont toujours très fortes. »

8, avenue du Mahatma Gandhi, à 75116 Paris.www.fondationlouisvuitton.fr

Les Odorantes

Les Odorantes
Les Odorantes© Alexander Popelier

« C’est un petit magasin du vie arrondissement qui s’est spécialisé dans les fleurs parfumées. Je n’ai pas toujours le courage d’aller jusque-là mais si je veux faire un cadeau hors du commun, je m’y rends. Les fleurs sont importantes pour moi, dans mon métier, comme dans ma vie privée. Je les photographie et les poste parfois sur Instagram. Mes tatouages sont aussi sur ce thème. J’ai des orchidées sur le bras gauche et des tulipes sur le droit. Les fleurs du soleil contre les fleurs du Nord. Si je n’avais pas atterri dans la mode, je serais fleuriste. La mode et les fleurs ont des liens de parenté : on n’a vraiment besoin ni de l’une ni des autres, mais elles font toute la différence. Même si je ne sauve pas de vies avec mes vêtements, j’en suis bien conscient. »

9, rue Madame, à 75006 Paris. www.odorantes-paris.com

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

Le Grand Palais

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche
© istockphotos

« Il symbolise selon moi la tradition française et une certaine grandeur. Tout comme Dior. A mes yeux, le lien entre ces deux valeurs est d’une évidence criante. J’ai longtemps organisé mes défilés au Tennis Club de Paris. C’était extrêmement stimulant : cet endroit est tellement laid qu’il faut y arriver avec un concept très puissant pour en tirer quelque chose. Je travaille toujours sur la base de contrastes. Nous avons donc intégré à chaque fois des éléments luxueux dans cette salle de sport en béton : miroirs, moulures, parquet… Mais à un certain moment, j’en ai eu assez. Nous avons dès lors investi le Grand Palais. Là, c’est tout le contraire. Le bâtiment est luxueux et les aménagements sont plus contemporains donc : ambiance rave et catwalk gazonné. »

3, avenue du Général Eisenhower, à 75008 Paris.www.grandpalais.fr

La Galerie Downtown

La Galerie Downtown
La Galerie Downtown© Alexander Popelier

« Lors de la dernière édition d’Art Basel Miami, nous avons organisé avec le propriétaire de cette galerie, François Laffanour, un dîner privé, à l’occasion de la présentation de notre collection Black Carpet. C’est un passionné de design français des années 50 et il m’avait suggéré l’idée d’y exposer des lampes en papier Akari d’Isamu Noguchi. C’était un beau défi. J’y ai collé des photos de fleurs issues de mon compte Instagram. »

18, rue de Seine, 75006 Paris.www.galeriedowntown.com

Les puces de Saint-Ouen

Les puces de Saint-Ouen
Les puces de Saint-Ouen© Alexander Popelier

« Ce marché est ma destination dominicale. C’est là que l’on me trouve dès que le temps le permet. Lampes, chaises, meubles, photos, céramique : j’y déniche toujours quelque chose. Je n’aime pas trop le shopping, mais chiner me ressource. J’adore m’y balader. »

Rue des Rosiers, à 75018 Paris.www.marcheauxpuces-saintouen.com

L’opéra Garnier

L'opéra Garnier
L’opéra Garnier© Alexander Popelier

« Je n’ai pas encore été initié à l’opéra classique. Ici, c’est surtout la danse qui est au programme et j’apprécie d’y voir les ballets de Pina Bausch ou Anne Teresa De Keersmaeker. Je retrouve chez elles les contrastes que je cherche moi-même dans mes collections. J’ai vu récemment un spectacle de Bausch durant lequel de grandes poubelles contenant de la terre sont renversées sur scène. C’est un terrible choc visuel. Au moment même, cela coupe littéralement le souffle. Face à une telle performance, je m’éclate véritablement. »

8, rue Scribe, à 75009 Paris.www.operadeparis.fr

La Galerie Thomas Fritsch

La Galerie Thomas Fritsch
La Galerie Thomas Fritsch© Alexander Popelier

« Elle est spécialisée en céramique et excelle en particulier dans le travail « à la française » des années 50. Je ne viens pas d’une famille d’artistes et, à l’école, je suis allé tout au plus cinq fois dans un musée. C’est à l’Académie que j’ai commencé à rattraper le temps perdu et ce processus d’apprentissage se poursuit toujours : mode, photographie, art, design, céramique… La galerie Thomas Fritsch représente pour moi le paradis sur terre. Je voue depuis quelques années une passion à Pol Chambost, mais j’aime aussi la céramique moderne. Particulièrement Kristin McKirdy, une Américaine avec qui je collabore parfois, et le Belge Rinus Van de Velde. J’en suis bleu. »

6, rue de Seine, à 75006 Paris.www.thomasfritsch.fr

La Fondation Louis Vuitton

Fondation Louis Vuitton
Fondation Louis Vuitton© Iwan Baan-Gehry partners LLP

« Ce matin, j’ai envoyé mon équipe là-bas, avec un guide. Je trouve extraordinaire que ce bâtiment soit devenu aussi rapidement un des pôles d’attraction de la capitale. Monsieur Arnault (NDLR : à la tête de Louis Vuitton et Dior) peut en être fier. L’immeuble dessiné par Frank Gehry vaut le détour, et ses expositions sont toujours très fortes. »

8, avenue du Mahatma Gandhi, à 75116 Paris.www.fondationlouisvuitton.fr

Les Odorantes

Les Odorantes
Les Odorantes© Alexander Popelier

« C’est un petit magasin du vie arrondissement qui s’est spécialisé dans les fleurs parfumées. Je n’ai pas toujours le courage d’aller jusque-là mais si je veux faire un cadeau hors du commun, je m’y rends. Les fleurs sont importantes pour moi, dans mon métier, comme dans ma vie privée. Je les photographie et les poste parfois sur Instagram. Mes tatouages sont aussi sur ce thème. J’ai des orchidées sur le bras gauche et des tulipes sur le droit. Les fleurs du soleil contre les fleurs du Nord. Si je n’avais pas atterri dans la mode, je serais fleuriste. La mode et les fleurs ont des liens de parenté : on n’a vraiment besoin ni de l’une ni des autres, mais elles font toute la différence. Même si je ne sauve pas de vies avec mes vêtements, j’en suis bien conscient. »

9, rue Madame, à 75006 Paris. www.odorantes-paris.com

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

Le 3, rue de Marignan

Le 3, rue de Marignan
Le 3, rue de Marignan© Alexander Popelier

« C’est l’adresse de Dior Homme. Cette saison, je l’ai fait figurer, pour la première fois, sur les vêtements… Et nous allons continuer à le faire. Tout le monde parle toujours du 30, avenue Montaigne, et c’est là que se tiennent les expos consacrées à la haute couture de la griffe. Mais nous existons quand même depuis un certain temps aussi. Le fait d’avoir notre siège central, indépendant de la division Femme, a été, il y a quelques années, une des premières étapes de la nouvelle ambition que nourrissait LVMH pour Dior Homme. Lui donner une adresse, c’est lui donner une identité propre, cela signifie que nous y croyons. »

3, rue de Marignan, à 75008 Paris.

Le Grand Palais

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche
© istockphotos

« Il symbolise selon moi la tradition française et une certaine grandeur. Tout comme Dior. A mes yeux, le lien entre ces deux valeurs est d’une évidence criante. J’ai longtemps organisé mes défilés au Tennis Club de Paris. C’était extrêmement stimulant : cet endroit est tellement laid qu’il faut y arriver avec un concept très puissant pour en tirer quelque chose. Je travaille toujours sur la base de contrastes. Nous avons donc intégré à chaque fois des éléments luxueux dans cette salle de sport en béton : miroirs, moulures, parquet… Mais à un certain moment, j’en ai eu assez. Nous avons dès lors investi le Grand Palais. Là, c’est tout le contraire. Le bâtiment est luxueux et les aménagements sont plus contemporains donc : ambiance rave et catwalk gazonné. »

3, avenue du Général Eisenhower, à 75008 Paris.www.grandpalais.fr

La Galerie Downtown

La Galerie Downtown
La Galerie Downtown© Alexander Popelier

« Lors de la dernière édition d’Art Basel Miami, nous avons organisé avec le propriétaire de cette galerie, François Laffanour, un dîner privé, à l’occasion de la présentation de notre collection Black Carpet. C’est un passionné de design français des années 50 et il m’avait suggéré l’idée d’y exposer des lampes en papier Akari d’Isamu Noguchi. C’était un beau défi. J’y ai collé des photos de fleurs issues de mon compte Instagram. »

18, rue de Seine, 75006 Paris.www.galeriedowntown.com

Les puces de Saint-Ouen

Les puces de Saint-Ouen
Les puces de Saint-Ouen© Alexander Popelier

« Ce marché est ma destination dominicale. C’est là que l’on me trouve dès que le temps le permet. Lampes, chaises, meubles, photos, céramique : j’y déniche toujours quelque chose. Je n’aime pas trop le shopping, mais chiner me ressource. J’adore m’y balader. »

Rue des Rosiers, à 75018 Paris.www.marcheauxpuces-saintouen.com

L’opéra Garnier

L'opéra Garnier
L’opéra Garnier© Alexander Popelier

« Je n’ai pas encore été initié à l’opéra classique. Ici, c’est surtout la danse qui est au programme et j’apprécie d’y voir les ballets de Pina Bausch ou Anne Teresa De Keersmaeker. Je retrouve chez elles les contrastes que je cherche moi-même dans mes collections. J’ai vu récemment un spectacle de Bausch durant lequel de grandes poubelles contenant de la terre sont renversées sur scène. C’est un terrible choc visuel. Au moment même, cela coupe littéralement le souffle. Face à une telle performance, je m’éclate véritablement. »

8, rue Scribe, à 75009 Paris.www.operadeparis.fr

La Galerie Thomas Fritsch

La Galerie Thomas Fritsch
La Galerie Thomas Fritsch© Alexander Popelier

« Elle est spécialisée en céramique et excelle en particulier dans le travail « à la française » des années 50. Je ne viens pas d’une famille d’artistes et, à l’école, je suis allé tout au plus cinq fois dans un musée. C’est à l’Académie que j’ai commencé à rattraper le temps perdu et ce processus d’apprentissage se poursuit toujours : mode, photographie, art, design, céramique… La galerie Thomas Fritsch représente pour moi le paradis sur terre. Je voue depuis quelques années une passion à Pol Chambost, mais j’aime aussi la céramique moderne. Particulièrement Kristin McKirdy, une Américaine avec qui je collabore parfois, et le Belge Rinus Van de Velde. J’en suis bleu. »

6, rue de Seine, à 75006 Paris.www.thomasfritsch.fr

La Fondation Louis Vuitton

Fondation Louis Vuitton
Fondation Louis Vuitton© Iwan Baan-Gehry partners LLP

« Ce matin, j’ai envoyé mon équipe là-bas, avec un guide. Je trouve extraordinaire que ce bâtiment soit devenu aussi rapidement un des pôles d’attraction de la capitale. Monsieur Arnault (NDLR : à la tête de Louis Vuitton et Dior) peut en être fier. L’immeuble dessiné par Frank Gehry vaut le détour, et ses expositions sont toujours très fortes. »

8, avenue du Mahatma Gandhi, à 75116 Paris.www.fondationlouisvuitton.fr

Les Odorantes

Les Odorantes
Les Odorantes© Alexander Popelier

« C’est un petit magasin du vie arrondissement qui s’est spécialisé dans les fleurs parfumées. Je n’ai pas toujours le courage d’aller jusque-là mais si je veux faire un cadeau hors du commun, je m’y rends. Les fleurs sont importantes pour moi, dans mon métier, comme dans ma vie privée. Je les photographie et les poste parfois sur Instagram. Mes tatouages sont aussi sur ce thème. J’ai des orchidées sur le bras gauche et des tulipes sur le droit. Les fleurs du soleil contre les fleurs du Nord. Si je n’avais pas atterri dans la mode, je serais fleuriste. La mode et les fleurs ont des liens de parenté : on n’a vraiment besoin ni de l’une ni des autres, mais elles font toute la différence. Même si je ne sauve pas de vies avec mes vêtements, j’en suis bien conscient. »

9, rue Madame, à 75006 Paris. www.odorantes-paris.com

Le restaurant Loulou

Le restaurant Loulou
Le restaurant Loulou© Alexander Popelier

« Je suis très fidèle en matière de gastronomie. J’ai quatre ou cinq adresses où l’on me connaît et où j’ai une table fixe. C’est très commode. Quand j’ai bossé dur pendant toute la journée, je veux que mon repas du soir soit un moment agréable. Il faut qu’il soit savoureux et je ne veux surtout pas être importuné. Le Loulou est confortable. Sa terrasse, sur la cour intérieure du Louvre, est fantastique, un site inégalable à Paris. Et en hiver, l’intérieur est tout aussi sympa. »

107, rue de Rivoli, à 75001 Paris.loulou-paris.com

Le Klay

Le Klay
Le Klay© Alexander Popelier

« Je vais trois fois par semaine au fitness. Voilà douze ans que j’ai le même coach, et je ne manque que rarement un rendez-vous ; cette régularité revêt une grande importance. Je n’y vais pas pour le plaisir, mais le sport favorise mon équilibre. Etre organisé est aussi essentiel. Je déteste arriver en retard et mon agenda est indispensable. C’est la seule manière de tenir le coup dans un métier comme le mien. Cette discipline rend aussi la vie plus agréable. Elle permet à chacun d’aller déjeuner à 13 heures et de rentrer entre 19 et 20 heures. Je refuse le climat de mélodrame qui règne avant certains défilés. J’aime nous comparer à des sportifs olympiques qui s’entraînent tous les jours. Cela fait monter la pression, mais cela m’aide à bien faire mon boulot. J’ai acquis plus d’expérience, et cela vaut aussi pour mes équipes. En soi, je ne trouve pas négatif que la pression augmente : j’entretiens de bons rapports avec elle. »

4 bis, rue Saint-Sauveur, à 75002 Paris.www.klay.fr

Son été 18

Citytrip: Le Paris de Kris Van Assche

« L’an dernier, Dior a célébré son 70e anniversaire. ça a fait le buzz, mais il a rarement été question de Dior Homme alors que nous disposons pourtant, nous aussi, dans notre atelier, de tout le know-how et le savoir-faire nécessaires. C’est pour cela que, cette saison, nous mettons l’accent sur le tailoring. Le costume n’est pas démodé, quoi qu’on en pense. Le tout est qu’il ait une coupe adéquate. Cependant, je m’appuie toujours sur des contrastes : plus la collection est classique, plus je veux y ajouter des éléments issus du streetwear et du sportswear. Il faut qu’il y ait un équilibre. Cet été 18, on retrouve donc des costumes, certes, mais aussi des sweats, des sneakers, des blousons… et même des shorts très courts! »

Par Jesse Brouns

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