Un bar à lancer de haches

© woodcutter.be/sdp

Oui, vous lisez bien ! Le concept est limpide : on vous propose, pour passer vos nerfs, de balancer des haches sur une cible en bois. Un peu d’histoire, tout d’abord : cette noble discipline a vu le jour chez nos amis les Vikings, en 789 avant IKEA. Quelques différences bien sûr : premièrement des points de mire mobiles, connus sous le nom de  » gens « . Et pas de bar non plus évidemment, plutôt des villages à feu et à sang, c’est qu’on savait rire, à l’époque. En vrai, c’est, avec le sandwich au castor, un grand classique dans les compétitions de bûcherons (véridique), popularisé sous forme de sport par les Canadiens et les Anglais.

C’est plutôt marrant et très safe, rassurez-vous. D’une part, les  » pistes  » sont délimitées par de grandes grilles métalliques, d’autre part, vous bénéficiez de l’aide d’un superviseur qui n’est jamais loin. L’accès à la salle est également étroitement contrôlé, il est possible sur place de boire un verre, mais les personnes trop alcoolisées se verront refuser l’entrée. Sûr, donc, évitez tout de même de vous y rendre avec un ami mauvais perdant. J’étais pour ma part accompagnée du copain qui m’a fait découvrir le concept. Nous n’étions que deux autour de la cible que nous avions préalablement réservée, même si le nombre maximum de personnes par target est de quatre. C’est franchement un peu cher : 17 euros par heure et par personne, mais cela en vaut la peine. Des événements comme des team-buildings peuvent également être organisés. Nous avons tout d’abord eu droit à un petit speech du coach : il a bien sûr rappelé les règles élémentaires de sécurité, mais nous a également montré la bonne technique. Car, oui, étonnamment, le lancer de haches est davantage une question de dextérité que de force brute, pour moi cela ne change rien puisque je manque cruellement de l’une comme de l’autre. On est ensuite passé à l’entraînement puis est venu le moment de la compétition, que sans surprise j’ai perdue. C’est assez semblable à des fléchettes, du tir à l’arc ou de la reproduction humaine : le but est de mettre en plein dans le mille. Un objectif gradué vous permet de calculer vos points.

Après cela, nous avons pu pratiquer pendant quelques minutes le lancer libre et se faire prendre en photo. J’ai plutôt bien aimé, non seulement cela défoule mais cela détend également, de par la grande concentration que cela exige.

Le bar que j’ai testé se situe à Bruxelles mais il en existe également quelques-uns en Wallonie. Je vous conseille de bien vous renseigner, les modalités comme le prix, la durée, l’âge minimum pour participer varient en fonction de l’endroit. Voici quelques adresses, de quoi faire votre marché.

www.woodcutter.be (Bruxelles), www.ledrakkarrouge.com (Namur)

et www.sniper-zone.be (Malmedy)

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