Kartell goes Lenny Crazy

Pour créer le buzz, on n’a pas encore trouvé mieux qu’une soirée VIP avec un super people. L’éditeur italien Kartell vient d’en faire l’expérience en invitant Lenny Kravitz à faire la fête pendant le Salon du meuble dans sa boutique à Milan. Et à redessiner des chaises de Starck, accessoirement.

Let us be clear, comme dirait Barack Obama. A tous ceux et celles qui m’ont demandé, dans l’ordre, de faire dédicacer leurs exemplaires de The Hunger Games, de rassurer Lenny en lui disant qu’après un passage à vide son dernier album est super, de lui demander s’il aime  » vraiment  » les sushis de Sushi Shop : forget it !

Arriver à l’apercevoir dans la boutique Kartell, mardi soir, tenait déjà de la foire d’empoigne. Alors, pour la minute de papote intime, on repassera. L’événement commençait officiellement à 19h. Mais à 19h20, déjà, la foule sans invitation se pressait derrière les barrières nadar.

Premier objectif : se glisser à l’intérieur du périmètre VIP. Pas compliqué, on avait le sésame qu’il fallait. Deuxième mission, niveau débutant, toujours : repartir avec le tee-shirt Kartell Goes Rock et le dossier de presse – quand même. Après, bien sûr, c’est là que ça s’est corsé.

Très vite, à voir le nid de photographes installés dans les vitrines, près de l’entrée, on comprend que c’est là que ça va se passer. Il ne reste donc plus qu’à se sécuriser un bon spot d’observation. Vers 20h30, première  » fausse alerte  » : ce n’est  » que  » Philippe Starck et sa femme qui font leur entrée sous les flashs. Beau joueur, la star du design français prend la pose et scande à tout vent :  » Lenny, Lenny « . Lequel mettra encore plus d’un quart d’heure rien que pour entrer dans la boutique.

A mes côtés un journaliste français bougonne :  » C’est le buzz du salon mais ça n’a rien à voir avec le design. Regardez, le monsieur, là qui essaie d’entrer, c’est un très grand designer japonais (NDLR : Tokujin Yoshioka, plus facile à écrire comme nom qu’à prononcer) qui travaille pour Kartell.  » Sûr que pour passer les colosses de la sécurité, il valait mieux être blonde – sans blague – et pas très bien élevé. Brunette et avec un semblant de manières, j’ai quand même réussi à spotter Lenny.

Quant à savoir si au final, cette vaste opération de com fera ou non vendre des chaises, le chiffre d’affaires de l’année 2012 – salaire de Lenny Kravitz décompté – le confirmera. Ou pas. On appelle ça du  » brand awareness « , de toute façon.

I.W.

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