La jeune Bruxelloise lance sa griffe de vêtements, tout en ouvrant le Studio 53, un lieu dédié à la création artistique.
Pourquoi avoir créé le Studio 53 ?
Je cherchais un endroit pour réaliser mes créations, et je me suis rendu compte qu’occuper un espace plus vaste permettait de côtoyer d’autres artistes et de travailler ensemble, autour d’une grande table. On peut échanger des idées, infos et conseils. L’intérêt est de mixer des univers différents pour faire évoluer les projets personnels. A terme, cet incubateur artistique devrait accueillir dix personnes.
Est-ce facile de fonder sa propre marque, en pleine crise ?
Il faut y croire très fort et être bien entourée ! L’idée est justement de lancer un concept intéressant en cette période : proposer des tenues portables en diverses occasions, différentes de ce que propose le mass market. J’ai une bibliothèque de vêtements et de tissus dans laquelle les clientes peuvent piocher, afin de concevoir une pièce unique, à prix accessible.
Vous avez travaillé pour Burberry, Joseph et Cerruti. Indispensable ?
C’est super important, car les études apprennent un métier mais pas les à-côtés. Ces expériences m’ont permis d’appréhender les contacts avec les fournisseurs, de gérer son temps et le travail en équipe, de veiller à la cohérence d’une collection… C’est primordial.
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