Jimmy Choo est bruxellois

Le célèbre chausseur Jimmy Choo, adulé par les stars du monde entier ouvre boutique à Bruxelles.

Jimmy Choo n’est pas Tamara Mellon. Le premier, artisan chausseur sis dans l’East End londonien, faisait du sur-mesure et soignait la démarche des Britanniques exigeants. La seconde, rédactrice au Vogue U.K., spécialisée dans l’accessoire, eut l’idée de verser dans le luxe, le sexy et tout ce qui va avec, tendance escarpins red carpet. En 1996 donc, Jimmy Choo prêtait son nom, son savoir-faire, et Tamara Mellon, son sens de la mode, des affaires. Depuis, l’homme a quitté le navire tandis que Tamara raflait les prix – elle est désormais Officier de l’Ordre de l’Empire britannique, god save the queen.

La Hunter n’est pas la 24 : 7. En langage vernaculaire, la botte en caoutchouc ne ressemble ni de près ni de loin à la Perfect platform. Sauf que toutes les deux affichent leur pedigree, parfois issu d’une collaboration – haut ou court, on s’en masse, pourvu que ce soit en Jimmy Choo, griffé voyant de préférence.

Raquel Zimmermann n’est pas Hilary Swank. La première est mannequin, égérie de la campagne de pub de la saison, photographiée par Steven Meisel – ambiance  » glamour « ,  » Paris « ,  » années 70 « , scènes d’  » une romance peut-être interdite  » et qui annonce par la même occasion l’arrivé de Jimmy Choo version Homme. La seconde est actrice, oscarisée et juchée sur talons aiguilles estampillés parce qu’il s’agit de faire risette sur tapis rouge. On n’a rien sans rien.

Motcomb Street n’est pas le boulevard de Waterloo. La première adresse est celle de la boutique londonienne, inaugurée en 1996, ouvrant la voie à celles de New York, Beverly Hills et ainsi de suite. La seconde est celle du nouveau QG bruxellois, sur les starting-blocks pour le 28 octobre prochain, soit cinq mois plus tard que celle de la Schuttershofstraat d’Anvers, on ne se plaindra pas.

AFM

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