Diane Von Furstenberg fête sa Wrap Dress

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Si Diane Von Furstenberg n’existait pas, il faudrait l’inventer. Par chance, elle existe. Pour fêter les 40 ans de sa Wrap Dress, sa robe portefeuille qui n’a pas pris une ride, elle a convié tout Los Angeles à une cérémonie d’ouverture d’expo façon Studio 54.

Elle avait prévenu : « ce sera culotté ». Elle porte donc une robe longue, une Wrap of course, qui dévoile ses jambes sublimes quand féline elle fait un pas de côté, pose pour les photographes et s’installe dans les sofas profonds qui rappellent le night club où la jet-set new yorkaise faisait la fête dans les années 70 sous le regard voyeur d’Andy Warhol. Il y a du champagne, Demi Moore en salopette à sequins, Gwyneth Paltrow en Coldplay, Anna Wintour sans lunettes solaires et monsieur et madame le Consul de Belgique.

C’est que Diane Von Furstenberg, avant d’être la reine de sa petite robe révolutionnaire, fut une enfant aux boucles noires qui rêvait de cheveux blonds et lisses et qui grandit à Bruxelles. Pour l’heure, c’est la fiesta hollywoodienne. Les mille invités se reflètent dans les miroirs teintés qui répercutent à l’infini une armée de mannequins à l’effigie de Diane Von Furstenberg, deux cents poupée de cire vêtues d’archives ou pas, rien que des Wrap Dresses, qui racontent quatre décennies de mutation sociologique, de mode, d’imprimés chers à la créatrice, de liberté et d’American dream.

Du sol au plafond, six prints jouent les papiers peints XXL tandis que la top Coco Rocha et l’homme de télé Andy Cohen font du direct live pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’être invités. On ne verra pas Diane Von Furstenberg sur la piste de danse, elle n’aime pas trop ça, mais on la verra saluer ses hôtes et être là, si présente, si vibrante, si puissante, si séductrice, toute entière à incarner son mantra « Love is life and still kicking ».

Anne-Françoise oyson depuis Los Angeles

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