Eva Velazquez, ou de l’utilité du vêtement

Catherine Pleeck

Petit nouveau dans le paysage fashion belge : le label Eva Velazquez entend s’éloigner des tendances éphémères, pour renouer avec l’essentiel et, surtout, avec les racines du passé.

Eva Velazquez, ou de l'utilité du vêtement
© DR

Eva, ancienne de Bellerose, et son frère Hugo ont donc choisi de prendre le vêtement utilitaire comme point de départ de leur réflexion – du bleu de travail à l’uniforme, en passant par les tenues d’intérieur -, qu’ils féminisent de pièces minimalistes à souhait. Ici, chaque détail a une raison d’exister.

Entièrement dessinée et produite en Belgique, la collection n’utilise que des matières nobles, ainsi que des tissus anciens et recyclés. Elle prend vie à travers deux lignes. La première, joliment nommée Passé imparfait, se veut accessible et confortable. Un col de chemise en piqué de coton se porte comme un collier précieux ; une cape en feutre de laine se pose sur les épaules grâce à deux bandoulières, évoquant ainsi l’aisance du sac à dos ; une robe en chambray bleu rappelle la chemise classique de grand-père, agrémentée des volants discrets…

Eva Velazquez, ou de l'utilité du vêtement
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La seconde ligne, beaucoup plus exclusive et baptisée Ancien atelier, se concentre sur des pièces chinées dans différents pays d’Europe, qui sont nettoyées et réhabilitées, afin de maintenir leur intégrité. Avec une prédilection pour la période allant du début du XXe siècle à la fin des années 40, chacun de ces vêtements raconte sa propre histoire, au travers des rapiècements, des étoffes chéries ou des marques d’usage. Supplément d’âme garanti.

www.evavelazquez.be

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