Fashion Week de Paris en tie-dye

Dernière Fashion Week et non des moindres, celle de Paris. Celle que je surnommerais la semaine des journées qui ne finissent jamais.

Dernière Fashion Week et non des moindres, celle de Paris. Celle que je surnommerais la semaine des journées qui ne finissent jamais. Il y a en effet moyen de commencer sa journée à 10 heures avec le premier show. D’enchainer les suivants, à raison d’un par heure, jusque 21 ou 22 heures. D’intercaler, je ne sais pas comment, des visites en showroom (pour les présentations des lignes qui ne défilent pas) ou pour revoir de plus près les pièces d’un show ou l’autre, sans oublier les soirées où il est toujours de bon ton de montrer sa tête.

Hier, mercredi, deux Belges ouvraient le bal. Dries Van Noten, pour un défilé le long de la Seine. Et Damir Doma (un Germano-croate, en fait, mais qui a étudié à Anvers et a été l’élève de Raf Simons, donc un peu Belge de coeur), qui défilait lui au Musée des Sciences Naturelles, et avait d’ailleurs installé son backstage au milieu de drôles de stalagmites et stalactites. Deux collections qui ont chacune leurs particularismes. Chez le premier : des couleurs passées, des imprimés fleuris légèrement japonisants, de la très belle soie, quelques coupes masculines oversized. Chez le second : un jaune d’oeuf qui tire vers l’orange, des drapés, de la transparence, des tee-shirts cropped…

Un point commun, si on devait s’essayer à ce petit jeu ? Quelques touches de tie-dye (déjà vues aussi à Milan ou chez le jeune Français Maxime Simoens), caractéristique de la fin des années 60, début des 70. Ici, rien d’hippie dans la démarche. Juste une douce envie de délavé, qui donne au tissu un caractère très moderne, juste dans l’air du temps. Une tendance pour l’été prochain ?

Catherine Pleeck

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Le défilé Dries Van Noten en vidéo

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