Karl et Coco

Tandis que les Chromatics poussent la chansonnette en vrai, les premières silhouettent s’élancent, très Chanel, en noir et blanc, presque classique avec quelques pas de côté, une robe bustier, des perle brodées et des capelines qui mixent le haut de forme et la visière en plastique, jamais les mannequins ne poseront l’objet vaguement identifié sur leur tête, on aurait pourtant aimé voir ce que cela donnait. Le tweed prend un coup de jeune avec des ganses et des couleurs (vert, rose, mauves), la mousseline s’affiche emplumée, les anses des sacs se prennent pour des hula hoop, le denim clair a des airs de paletots, les vestes grimpent en hauteur, s’arrêtent sous la poitrine, la résille montent à l’assaut des pantalons droits et d’un jumpsuit blanc ceinturé de perles grosses comme des mirabelles. Cela semble partir dans un peu toutes les directions, à l’image d’une garde-robe bien vivante n’est-ce pas ? Et au final, quand les mannequins reviennent fouler le catwalk à la queue leu leu, ça donne un joli dégradé de couleurs et de formes applaudies par Laetitia Casta, Inès de La Fressange, Maïwenn Le Besco, Jennifer Lopez, Bernadette Chirac et Michel Sardou – cherchez l’erreur. Quand la chanteuse des Chromatics s’est tue, le vent s’est remis à souffler dans le Grand Palais tandis que Karl Lagerfeld précisait qu’il avait envie de tout  » rafraîchir « . C’est ça, le néo Coco.

A.F.M

photos: Reuters

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