Le classicisme de Jil Sander

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Comme il a raison. L’homme a du métier, formé d’abord chez Romeo Gigli, il a passé dix ans aux côtés de Miuccia Prada avant de travailler pour Vionnet et de succéder à la créatrice maison en 2014, il y a donc cinq saisons. Son printemps-été 17 a des accents ultra féminins malgré la tenue des silhouettes oversize. Epaules marquées, volumes étirés, angles et courbes définies, rayures masculines, bermudas flottants et cuir rigide, voilà un vestiaire graphique mais sensuel, c’est là qu’est sa force magistrale. Même si ses plissés ont des airs de déjà-vu, il suffit juste de rendre à monsieur Miyake ce qui est à monsieur Miyake.

A.-F.M.

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