Milan Jour 2 : Prada, Fendi, Pucci, Max Mara et Moschino

Gigi Hadid chez Moschino © Imaxtree

Le deuxième jour des défilés milanais débute dans la jungle avec Max Mara et la Hadid en aventurière exotique. Permis d’afficher les prints animaliers, les pulls figuratifs et les visières tropicales.

Chez Fendi Roma, Karl Lagerfeld, plus vert que jamais, verse dans le Rococo  » opulent  » et  » athlétique  » décliné dans une palette qui vire vers le sorbet, affiche des rayures presque martiales et la légèreté diaphane du tulle.

Chez Emilio Pucci, Massimo Giorgetti choisit un code couleur rose peonia 134 à superposer au jaune, bleu, vert qui claque, à moins de choisir des prints suaves dignes du fondateur qui ne portait pas pour rien le titre de roi de l’imprimé. Et en version swimwear, on se dit décidément qu’un rien habille.

Chez Prada, Miuccia opte pour une narration puissante et étrange à la fois qui mêle un poème cinématographique sur écrans multiples signé David O. Russell et une garde-robe faite de contrastes rigoureux mais nonchalants. Les plumes parent les jupes, les tops, les carreaux, les corps. L’incroyable mélange des genres qui fait sa signature racée depuis toujours force le respect.

Chez Moschino, Jeremy Scott joue à la poupée avec des paper dolls, des trompe-l’oeil clins d’oeil et une bande son comme il y en a peu où se mêle Barry White et la voix cassante d’une dame comme il faut qui répète  » J’aimerais quelque chose de meilleur « ,  » j’aimerais quelque chose de moins cher « ,  » j’aimerais deux fauteuils d’orchestre « ,  » une cravate « ,  » un rouge à lèvre « ,  » un chapeau « … Sur scène, Gigi Hadid se glisse dans des vêtements en 2D comme pour (sou)rire tandis que l’on comprend soudain ce qu’est une véritable jupe-culotte.

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