Hermès critiqué pour l’utilisation de peaux d’animaux exotiques

L’organisation de défense des animaux PETA a appelé mardi à Jakarta le groupe de luxe français Hermès à cesser d’utiliser des peaux d’animaux exotiques, comme les serpents et les lézards, qui sont parfois dépecés vivants en Indonésie.

L’organisation de défense des animaux PETA a appelé mardi à Jakarta le groupe de luxe français Hermès à cesser d’utiliser des peaux d’animaux exotiques, comme les serpents et les lézards, qui sont parfois dépecés vivants en Indonésie.

La fondation américaine connue pour sa lutte contre le port de la fourrure a présenté à la presse une vidéo qui, affirme-t-elle, a été tournée en 2009 dans une douzaine de sites de production de peaux destinées notamment à Hermès. Elle montre des lézards mourir lentement, la gorge tranchée, ainsi que des serpents et de jeunes crocodiles dont la peau est découpée alors qu’ils sont vivants.

« Nous appelons Hermès à se comporter comme un véritable leader de l’industrie du luxe et à garantir le bien-être des animaux », a déclaré Ashley Fruno, responsable pour l’Asie de PETA (People for the Ethical Treatment of Animals).

L’Indonésie est l’un des principaux pays fournisseurs de peaux utilisées dans la fabrication de sacs ou de produits de maroquinerie, selon PETA.

« Les lois de protection des animaux y sont faibles et elles sont difficiles à faire respecter », a indiqué Mme Fruno. « Il est aisé de chasser les animaux exotiques dans les régions rurales » de l’immense archipel.

De ce fait, « la seule façon de lutter contre ce trafic est de supprimer la demande », a-t-elle estimé.

Selon PETA, plusieurs grandes marques, comme Nike ou H&M, ont accepté de ne plus fabriquer de produits utilisant la peau d’animaux exotiques.

LeVifWeekend.be, avec AFP

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