La maison de luxe fait son entrée sur Facebook et propose un séduisant nouveau site dédié à ses célèbres foulards.
Une marque de luxe a-t-elle sa place sur les réseaux sociaux? A cette question récurrente, Hermès apporte enfin sa réponse. Après avoir longtemps brillé par son absence sur Facebook, la maison de luxe a ouvert sa page début juin. Elle n’a pas encore eu le temps d’en étoffer beaucoup le contenu, mais l’une des premières vidéos postées -« Je suis un cheval »- est si drôle que l’on peut espérer de bonnes surprises pour les prochains mois:
Déjà suivie par plus de 150 000 fans, cette page a pour l’instant surtout servi de rampe de lancement au site J’aime mon carré, en ligne depuis le 26 juillet. De Paris à Tokyo en passant par New York et Londres, sept filles stylées y présentent leur façon de porter cet accessoire mythique dans leur vie de tous les jours, photos et vidéos à l’appui. Un « jeu de cartes à nouer » explique également, à l’aide de dessins, les mille et une façons de s’approprier le carré de twill de soie.
Imaginé par Bali Barret, directrice artistique de la soie chez Hermès, J’aime mon carré donne un habile coup de jeune au foulard de maman. Le site est le résultat de la rencontre du photographe anglais Matt Irwin, du directeur artistique Dean Langley et de la styliste Francesca Burns. Avec son design ludique (bien qu’un peu lent, merci Flash) et sa volonté de rendre le produit plus appropriable, il se présente comme la réponse d’Hermès à Art of the Trench de Burberry, un site qui, à son lancement, avait créé le buzz en montrant des anonymes en imper shootés par The Sartorialist.
Sur J’aime mon carré, le choix d’un photographe moins connu du grand public et le refus d’ouvrir le site aux images des internautes permettront probablement de mieux focaliser l’attention sur la marque.
Enfin, pour compléter le dispositif, la collection de carrés présentés sur le site sera commercialisée en édition limitée chez Colette du 27 septembre au 16 octobre. Un fanzine y sera par ailleurs distribué gratuitement, preuve que, lorsqu’un concept est fort, plusieurs médias peuvent faire bon ménage.
Géraldine Dormoy, Lexpress.fr Styles
