L’enseigne Primark va s’installer dans le piétonnier montois

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La Wallonie a délivré le permis d’urbanisme pour l’installation d’un magasin de la multinationale de prêt-à-porter « low cost » Primark dans le piétonnier de Mons. L’enseigne annonce une surface de vente de 17.000 m2 sur quatre étages et deux millions de visiteurs annuels. Le chantier commencera le 29 août prochain.

Le chantier devrait durer un peu plus de deux ans pour une ouverture prévue en novembre 2018.

Le nouveau Primark de Mons sera installé au pied du piétonnier, à quelques centaines de mètres de la Grand-Place. Ce méga-projet devrait rebooster l’activité économique dans le centre-ville. Un investissement totalement privé de 35 millions d’euros est annoncé de même que la création de 230 emplois.

« Primark est une énorme locomotive qui doit redonner du tonus au centre-ville de Mons », a indiqué l’échevin en charge du développement économique, Nicolas Martin. « Sa venue va avoir des effets positifs sur tous les autres commerces ».

L’entrepreneur chargé de la construction doit présenter un planning des travaux à la Ville de Mons qui informera les riverains et les commerçants sur les détails techniques de l’implantation du chantier. « Malgré l’aspect très imposant du chantier, le piétonnier restera accessible pendant toute la durée des travaux », précise Nicolas Martin.

Dans son bilan publié en septembre 2015, l’Association du management de centre-ville (ACMV) avait constaté une chute de dynamique commerciale dans le centre-ville de Mons depuis 2010. L’AMCV avait enregistré un accroissement des cellules vides dans le piétonnier montois de 10,5% en juillet 2013 à 23% en juillet 2015 et une chute de la densité commerciale, jugée structurelle par l’AMCV, de 88,7% à 76,3%.

Selon les estimations, l’arrivée de Primark devrait attirer quelque 40.000 visiteurs par semaine au coeur de Mons, soit deux millions par an. « C’est le nombre de visiteurs annoncé chez IKEA-Mons, c’est aussi le nombre de visiteurs perdus dans le centre-ville depuis le début de la crise en 2008 », souligne encore l’échevin montois.

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