La bonne gifle

© BG

Je suis rentré samedi d’une croisière coupe-souffle à travers l’Arctique canadien dont vous découvrirez le récit dans notre spécial voyage à paraître le 8 octobre.

Je suis rentré samedi d’une croisière coupe-souffle à travers l’Arctique canadien dont vous découvrirez le récit dans notre spécial voyage à paraître le 8 octobre. Après dix jours sans réseau, coupé du monde, autant vous dire que la gifle du retour est à la mesure de la gifle que j’ai prise là-bas face à tant de beauté (j’assume cette dernière phrase : quand on revient de ce type de voyage, on a tendance à écrire comme un Maurice Carême en grande forme). Attention, je ne me plains pas, je ne suis pas si subversif les filles, non, au contraire, j’éprouve une réaction inédite, contraire au stress qui s’empare généralement de moi quand je rentre de reportage ou de congés. Malgré les tonnes de mail, les dossiers restés en rade et l’agenda qui n’attend pas, je reste balloté par le roulis du cargo russe qui m’a emmené là-bas, sur le toit du monde. Sans virer bourgeois bouddhiste à la manière de Richard G., tout semble tellement relatif, contingent, et du coup, plus simple. Voilà, ces états d’âme ne vous intéresseront peut-être pas et, à vrai dire, je ne vous en veux pas, mes bien chers frères, mes bien chères soeurs.

Baudouin Galler

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