La fast fashion et la défense du droit à disposer de son corps

Que le doute ne soit plus jamais permis. Elle/Il affiche son message sur son tee-shirt : « Handle with love & respect » et « This body got rights ». Une manière comme une autre de rappeler que chacun a le droit de disposer de son corps librement et que « mon corps c’est mon corps ».

La campagne est vertueuse et le résultat d’une hybridation, en langage fahsion on appelle cela une collection capsule – elle est signé Monki x RFSU.

La fast fashion et la défense du droit à disposer de son corps
© DR

La première, crée en 2006, est une marque, filiale indépendante du géant suédois H&M, la seconde, fondée en 1933, est la Swedish Association for Sexuality Education, une organisation qui entend « défendre le droit de disposer de son corps, de décider de son corps, de sa sexualité et de son identité ». Son président, Hans Linde, souligne que « l’union contribue largement à la puissance du changement. A une époque où le droit à disposer librement de son corps fait l’objet de débats dans le monde entier, cette collaboration favorise la prise de conscience de ce droit à l’échelle mondiale. »

Un engagement qui lui vaut de surfer avec talent sur les questions de genres et autres. D’autant que la RFSL, la fédération suédoise pour les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et queer, vient d’offrir au siège de Monki à Göteborg la certification LBTQ. Tout ça parce que, au cours des trois derniers mois, chez Monki, il y eut des ateliers de formation animés par la RFSL afin de sensibiliser aux normes sociales et à leur impact sur les conditions de travail et de santé des personnes LGBTQ. L’inclusion passe désormais aussi par la fast fashion.

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