Le Y-world de Y-dress ?

Elle voulait a) une collection qui chamboule les codes, b) une boutique rue Antoine Dansaert et c) une vie qui lui botte. Mais dans le désordre. Elle a réussi son pari, Aleksandra Paszkowska.

Elle voulait a) une collection qui chamboule les codes, b) une boutique rue Antoine Dansaert et c) une vie qui lui botte. Mais dans le désordre. Elle a réussi son pari, Aleksandra Paszkowska. A peine sortie de La Cambre Mode(s) en 1996, en stage chez Gucci où elle s’ennuie ferme, elle fignole son envie de « polyvalence, d’humour, d’abstraction et de fonctionnalité », des tee-shirts en Y et des robes de princesse à crinoline pop-up dans des couleurs chaudes ou flash. Y-dress ? est né, tout est dans la question. En 2003, au printemps, il y a juste six ans donc, elle s’installe près du canal, au bout de la rue Dansaert, au 123, à 1000 Bruxelles. L’architecte Vincent Pierret lui concocte une boutique mobile, faite de tubes et de cylindres sur roulettes, un bureau, une cabine, un Y-world sur-mesure. Depuis, elle travaille les robes de mariées pas façon meringue, la soie élastique (« plus chic, plus brillant, plus féminin encore ») et les robes baptisées « Rainbow dress » ou « Banana dress » parfaites pour les filles qui aiment ajuster leur décolleté, mettre le haut en bas, le bas en haut et gambader en virevoltant. « Je me suis dessiné mon Alice au pays des merveilles et je vis dedans », dit Aleksandra dans sa langue à elle. Et comme elle l’a dessiné grand et surtout joliment féminin, welcome.

A.-F.M.

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