Mondanités bruxelloises chez Burberry

© Burberry

Dans le monde de la mode, quand une nouvelle boutique est inaugurée, la tradition veut d’inviter toute la presse intéressée de près ou de loin par le sujet

Deux options : organiser cet événement en journée. En gros, cela donne une boutique interdite aux clients, coupes de champagne ou jus de fruit (à 11h du matin, l’alcool ça fait moyen), un buffet sucré et/ou salé, trois attachées de presse au taquet, et un défilé plus ou moins soutenu de journalistes, très contents (ou pas du tout) de quitter leur ordinateur et leur article en cours de rédaction. Après une visite en règle des lieux, des oh et des ah devant la déco et la dernière collection, il convient de faire causette. Parce que ça ferait mauvais genre de partir, à peine entrée. Ne me méprenez pas : ce moment n’est pas toujours une corvée. A force, on sympathise, on entretient son réseau, on se tient au courant des dernières infos…

L’alternative, pour les agences RP ? Bloquer la fin de journée et profiter de cette ouverture de magasin pour en faire un cocktail/fête/événement mondain. Illustration avec la soirée organisée hier soir par Burberry, pour célébrer son arrivée à Bruxelles, sur le Boulevard de Waterloo. Des invités venus en masse, un DJ anglais arrivé spécialement de New-York pour mettre l’ambiance, présence de toutes les collections de la griffe, dont pas mal de belles pièces Prorsum (pas de bol pour mes yeux, les deux vestes en cuir en peau lainée avaient été vendues le matin même, près de 2 500 euros pièce quand même), fine douche avant d’entrer dans le corner dédié aux accessoires (merci l’air co légèrement défaillante), quelques stars locales, comme les chanteurs Ozark Henry ou Ann Pierlé, le modiste Elvis Pompilio, Carl De Rijck (ça ne vous dit rien ? Allez, si je vous dis son pseudo – Carl Moncharline -, ça devrait sûrement vous évoquer l’un ou l’autre spam), des discussions mondaines dans tous les coins entrecoupées d’une coupette, d’un cocktail et de zakouskis (mmmh, les mini hamburgers !) attrapés au vol… Au final, y a pas à dire, ça donne tout de suite une autre dimension au travail !

Catherine Pleeck

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